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Que cachent les feux d'artifice ?
Irritation, interrogations, inquiétudes des citoyens
Publié dans Le Temps le 22 - 09 - 2013

Il pleut des arabesques d'arc-en-ciel et de fuseaux lumineux nocturnes tous les soirs depuis un long moment. Ces bruits de détonation qui se réitèrent durant un long moment avec une fréquence parfois aléatoire et parfois rythmée touchent plus d'une dizaine de gouvernorats et villes en Tunisie. Tous les soirs, le Tunisien a rendez-vous avec une série continue de détonations suivies de feux d'artifices.
Si au départ, il s'émerveillait à les voir, se plaisait à jouer au chat et à la souris avec cette effusion de couleurs multicolores, les guettait pour les immortaliser avec son appareil photo ou téléphone; ce n'est plus le cas depuis quelque temps. En effet, le son qu'émettent les feux d'artifices ressemble à des coups de feu lancés en l'air ou au bruit émis par l'éclatement d'une bombe. Entendre ce bruit tous les soirs à la même heure de manière répétitive et continue dérange de plus en plus le citoyen tunisien.
Feux d'artifice et manifestations
Eléments de plus en plus présents lors des moments des fêtes tunisiennes, que celles-ci soient religieuses ou familiales, le feu d'artifices et les pétards ont toujours constitué pour le Tunisien un outil pour festoyer et célébrer tel ou tel occasion. Mais quand ces derniers investissent la rue et le quotidien nocturne sans raison valable et que cela devienne itératif et même matraquant, ce phénomène nous met la puce à l'oreille. Les Tunisiens commencent à s'interroger sur la source et le pourquoi de ces détonations quotidiennes le soir.
Ce phénomène a, d'abord, envahi la rue durant le mois de Ramadan au cœur du sit-in «Le Départ» quand les manifestations progouvernementales ont usé et abusé de cet artifice tous les soirs. Ce qui a laissé interloqués et médusés une bonne partie des Tunisiens, surtout que durant cette période-là, la Tunisie était en deuil (assassinat politique et meurtres sauvages contre 8 soldats de notre armée). On se rappelle parfaitement du grand et vieux palmier qui a pris feu lors d'une de ces longues soirées ramadanesques suite à une mauvaise manipulation du feu d'artifice. L'on se rappelle aussi de cette longue série des détonations de pétards et de feux d'artifice lors de la manifestation à laquelle ont appelé les sympathisants du parti Ennahdha à la Kasba durant le mois saint, au moment même où la Tunisie endeuillée était au cœur de la crise sociopolitique.
Détonations quotidiennes et psychose
Ramadan fini, les feux d'artifices et les pétards demeurent. Ils squattent nos soirées et nuits quotidiennement à des heures précises et de manière itérative. Ce phénomène s'est propagé sur toute la Tunisie et a commencé sérieusement à agacer puis à semer la panique chez les Tunisiens. Sur les réseaux sociaux, les internautes diffusent des vidéos prises à l'instant même où ces détonations ont lieu. Ils s'interrogent, se posent des questions sur le pourquoi d'un tel matraquage nocturne sans qu'il y ait de raison valable. Si au début, tout un chacun croyait qu'il s'agissait sûrement d'un mariage dans le voisinage ou de quelques évènements à fêter par les habitants de tel ou tel quartier, en vérifiant, il se trouve que l'entourage est calme. On ne fêtait rien. Sauf que bizarrement, le bruit ne cesse pas de briser le calme de ces dernières soirées estivales. La source de ces détonations demeure jusqu'à l'écriture de ces lignes inconnue et occulte.
Une sorte de psychose commence à s'immiscer. Les interprétations vont bon train. Les scénarios sont multiples et chacun avec sa constitution psychologique explique les choses comme il les vit et les voit. Le Temps a posé la question à quelques Tunisiens pour mieux connaître leur lecture d'un nouveau phénomène qui les inquiète de plus en plus.
«J'habite le Bardo. Tous les soirs de 22h à minuit, on a rendez-vous avec une série de détonation de feux d'artifices et de pétards, se confia une habitante du quartier Le Bardo. Au début, cela ne me semblait pas bizarre, Ramadan venait de s'achever et les fêtes de mariage battaient leur plein. Sauf que voyant que cela dure jusqu'à présent et qu'il n'y a nullement de fêtes à célébrer dans le voisinage, je commençais à me poser des questions. Ce bruit est là tous les soirs et a un rythme précis et répétitif. En vérifiant avec des amis virtuels ou que je connais réellement et qui habitent d'autres villes, je me suis rendue compte que c'est devenu un phénomène qui touche tout le pays et dont on ignore la source. C'est flippant et anormal même si la peur, on l'a vaincue depuis deux ans et plus. Est-ce un signe entre des présumés terroristes ? Est-ce une façon de nous habituer aux bruits des tirs et des bombes ou est-ce pour faire diversion quand il s'agira d'un vrai crime ou attentat ? L'Etat doit jouer son rôle et nous assurer la sécurité !»
Une habitante de La Marsa, Mme Hallouma se dit furieuse de «cette histoire de pétards et de feux d'artifices «qui» commence réellement à «l»'énerver» ! Elle rajoute : «Ce bruit ne cesse pas depuis plus d'un mois. Au départ, je pensais qu'il s'agissait de la campagne livrée contre les chiens errants. Or, cela ne cessait pas. Durant deux heures ou plus, tous les soirs, un vacarme de détonations me réveille. Pour en avoir le cœur net, en quittant mon foyer tous les matins, je comptais les chiens qui errent dans le quartier. Ils sont tous là et pourtant le bruit est là toutes les nuits à quelques mètres de ma maison. A proximité de chez moi, il y a une maison en cours de construction. C'est de là que provient ces tirs. N'en pouvant plus, je suis allée il y a quelques jours au poste de la police où le chef de police m'a montré une énorme quantité de pétards et de feux d'artifices confisquée et m'a dit textuellement : aidez-nous à lutter contre ce phénomène. Seuls, on ne pourra rien faire. Vous les citoyens en nous informant à chaque fois qu'il y a une information de plus sur ce phénomène, faites-nous le savoir !». Après quoi, il m'a donné quelques numéros à appeler en cas d'urgence. Des numéros de tél que je me suis pressée de publier sur le net afin d'aider à cerner ceux qui sont derrière ce phénomène ambigu et bizarre ! Sinon, comment expliquer des feux d'artifice provenant d'une maison en construction et abandonnée !!»
La montagne d'Ennasser est parait-il elle aussi un des multitudes d'endroits choisis par les auteurs de ces actes saugrenus. Jeune habitant dudit quartier, Ahmed se confie au Temps en ces mots : «Des détonations répétitives proviennent quotidiennement tard dans la nuit d'un même endroit : la montagne d'Ennasser. Il y a des fois où c'est une longue série de 15 à 20 coups de pétards lancés de manière saccadée. Cela se passe depuis un bon moment à la même heure entre 22h et minuit voire 1h du matin. Dans les environs, on se pose tous la question sur un phénomène qui dérange et qui inquiète. On est dans une phase très délicate et la Tunisie est menacée par plusieurs fléaux comme le terrorisme. Entendre ces bruits tous les soirs rajoute à l'angoisse des Tunisiens dont certains commencent déjà à paniquer. L'on se demande si ce n'est pas, d'ailleurs, une façon, pour nous terroriser et semer la peur. Sauf que, de toutes les manières, on n'a pas peur mais on est vigilants. Ce qui m'étonne c'est que jusque-là, les autorités donnent l'impression de faire la sourde oreille. Aucune réaction pour dénoncer cette utilisation massive de produits qui sont à la base interdits en Tunisie et qui dérangent l'ordre public. Des enquêtes devraient être menées par les spécialistes afin de comprendre le pourquoi de ce phénomène, qui sont derrière, comment se procurent-ils de la marchandise interdite et dans quel but. Il faudrait connaitre qui se cachent derrière ces actes lugubres et inexplicables.»
Afin de répondre à cette kyrielle d'interrogations, Le Temps a pris contact avec les autorités locales.
Melek LAKDAR

Lassaad Yahmadi (membre du Bureau exécutif du syndicat national des forces de sûreté intérieure)
«Nous mobilisons toutes nos cellules régionales afin de démanteler ces réseaux»
«Nous nous sommes penchés sur ce phénomène depuis quelques jours. Nous mobilisons toutes nos cellules régionales du syndicat national des forces de sûreté intérieure afin de localiser le circuit et démanteler ces réseaux. Il s'agit de contrebandiers qui travaillent essentiellement sur nos frontières avec l'Algérie et la Libye. Une autre thèse se pose : certains conteneurs provenant du port de la Goulette peuvent contenir cette marchandise illégale. C'est dans ce sens que l'on se demande quand et comment compte intervenir le ministère du Commerce ! Personnellement, je vis cela au quotidien tous les soirs, j'entends ce bruit étrange. Ce qui prouve qu'une quantité énorme de pétards et de feux d'artifice circulent partout dans le pays, dont on ignore et les commanditaires et les auteurs. Les campagnes de confiscation que l'on mène chaque année avant l'Aïd ne suffisent pas ! Il faut une mobilisation rigoureuse de toutes les parties pour désamorcer cette énigme.»

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Lamia Borgui (psychologue clinicienne) : « La population essaie pour survivre d'utiliser le phénomène de résilience »
Le Temps : les citoyens ayant répondu à notre enquête sont partagés entre panique et angoisse. Quel impact peuvent avoir ces sons répétitifs tous les soirs ?
Lamia Borgui : maintenant face à un phénomène social, qui, à la longue, devient source de stress et d'inquiétude, chaque individu va se comporter de manière différente. Nous parlerons de cette histoire de feu d'artifice que nous écoutons. Le bruit émis par les feux d'artifice et les pétards, tous les soirs à des heures précises et tardives, a un impact sur le comportement humain. Ce bruit qui normalement est signe de fête devient petit à petit source de panique, de stress et d'inquiétude chez certains. Il importe de reconnaitre que le pays, en ce moment, est en alerte suite aux évènements dramatiques qui se succèdent. La population essaie pour survivre d'utiliser le phénomène de résilience. Cependant, ils sont toujours aux haguais, essayant d'être vigilants face à l'inconnu. Alors face à ce bruit continu tous les soirs : la personne qui réagit «normalement» va avoir: le choc initial, la recherche d'explications (qu'est-ce qui s'est passé ?) et éventuellement un sentiment de peur et d'insécurité (ceci n'est pas généralisé). Nous trouverons différentes réactions : un comportement normal, un comportement apathique ou un comportement incontrôlé.

Cela dure depuis un bon moment. Pensez-vous que la question de la durée et de l'habitude peut changer la donne ?

A la longue et par habitude il y aura ce qu'on appelle la «neutralité émotionnelle» ou le «détachement de soi» parce que l'individu connaît la source de ce bruit et a utilisé ses mécanismes de défense pour pouvoir dépasser l'impact de ce choc initial. En revanche, quand l'explication n'est pas claire et reste floue. Ce bruit émis par les feux d'artifice, on l'entend hors des évènements festifs et à des heures précises et fixes dans presque toutes les régions) devient une source gênante et stressante. Là, l'inconscient collectif est éveillé et peut créer des sentiments d'étrangeté et d'angoisse surtout qu'il n'y a aucune explication précise face à ce phénomène. L'individu se sent ainsi menacé et de bouche à oreille, la peur s'amplifie et rend ainsi la majorité dans une situation stressante qui entrave, ainsi, leur déséquilibre homéostatique avec souvent des répercussions tels que les troubles du sommeil, l'anxiété généralisé, etc…)

Quelle serait l'analyse purement scientifique de l'impact de ces coups lancés tous les soirs de manière ponctuelle et touchant plus d'une dizaine de gouvernorats en même temps ?

D'une manière générale, les êtres humains présentent un fonctionnement fondamentalement homéostatique, c'est-à-dire en recherche permanente d'équilibre. L'apparition d'un changement provoque chez l'individu un déséquilibre. Notre organisme possède ce qui pourrait s'apparenter à des capteurs de déséquilibre : ce sont le stress (réponse non spécifique) et les émotions (réponses spécifiques). Cependant, face à un changement, l'être humain cherche instinctivement à s'adapter afin de retrouver l'équilibre dépravé. Dans certaines situations, il est relativement aisé de ressentir les émotions ou le stress et d'adapter son comportement au changement vécu. En revanche, dans d'autres situations au contraire les émotions et/ou le stress ressentis sont insupportables à gérer et l'individu va alors résister au changement en mobilisant des mécanismes de défense.»

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M. Riadh Rezgui (chargé de communication de l'Union des syndicats des forces de sécurité intérieure)
«Nous avons signalé cela au pouvoir politique et attendons les instructions. Nous avons, néanmoins, ouvert l'enquête. »
«Une enquête est en cours depuis 4 jours. Pour l'instant, comme vous pouvez le deviner, on ne peut divulguer aucune information tant que l'investigation est en cours par précaution. Nous oeuvrons à connaître qui sont derrière ces actes ? Que cherchent-ils au juste ? Dans ce contexte où le terrorisme menace le pays, les forces de sûreté connaissent une situation d'épuisement pathétique mais nous travaillons d'arrache-pied. Nous sommes sur le pied de guerre et nous sommes déterminés à faire face à ces défis. Or, nous nous trouvons dans un cercle vicieux. Le citoyen nous lègue la responsabilité de sa sécurité, ce qui est tout à fait normal. Sauf que de l'autre côté, on doit à chaque fois attendre les instructions relevant du gouvernement. Nous avons adressé à plusieurs reprises des rapports au pouvoir politique attendant qu'on nous donne le feu vert pour agir. Aucune réaction. Ce qui fait qu'aujourd'hui, nous sommes entre l'enclume et le marteau : les directives et la loi. Nous sommes tiraillés entre les deux. De par le passé, il y avait le clan Trabelsi. Aujourd'hui, on ne connaît pas l'identité de l'ennemi. Sauf qu'en constatant la quantité énorme et colossale de pétards et de feux d'artifice utilisés tous les soirs dans toute la Tunisie, on sait que pour en arriver là, il faudrait qu'il y ait un complice politique qui a une puissance de poids pour faciliter l'entrée de produits illégaux dans le pays. Quel serait son dessein ? L'enquête est en cours.»

Lutte et vigilance

Produits interdits en Tunisie et qui se propagent de manière inquiétante dans les milieux ruraux, les feux d'artifices et les pétards de contrebandes montrent un réelle faille en matière de contrôle au niveau de nos frontières. Jusqu'à présent, les rares responsables de la police municipale au sein de la Direction Générale de la Sécurité Publique qui ont pu se prononcer sur tel sujet démentent la thèse de réseaux terroristes en parlant de l'utilisation de ces produits dans des circonstances de fêtes. D'autres, inquiets d'un tel phénomène, se sont penchés sur de tels actes afin de lever le voile.

Pourtant, la profusion de ces produits et les détonations réitérées tous les soirs depuis plus d'un mois dans plusieurs gouvernorats ne semblent pas être un fait anodin. La psychose commence à s'installer. La vigilance doit être de mise dans une Tunisie en proie à des menaces terroristes. La lutte contre les contrebandiers doit être livrée sans merci afin de minimiser le risque d'une quelconque menace dont la Tunisie n'a nullement besoin.


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