TUNIS, 14 juil 2010 (TAP) - C'est avec des rythmes afro funk, salsa et jazz et des paroles engagées que l'artiste de renommée Mory Kanté a chanté pour la liberté, la vie, la femme et l'amour, mardi soir, lors de la première soirée africaine de la 46ème édition du festival international de Carthage. Accompagné de sept musiciens et de deux choristes, ce griot guinéen, qui fut nommé en 2001, ambassadeur de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a également crié famine, pauvreté et guerres. Pendant plus d'une heure et demi, ce premier artiste africain à vendre un million de singles avec "Yéké Yéké", qu'il a chanté hier soir, a fredonné des mélodies notamment de ses albums "Sabou" (2004), "Best of" (2002) et "Tamala le voyageur" (2001). Aux rythmes de la guitare ou de la Kora (harpe à 21 cordes), Kanté a emporté son public vers le répertoire de ses ancêtres dans un arrangement musical moderne où confluent la salsa cubaine, le pop et le rock anglo-saxon.