Nous avons vu dans une précédente livraison le rôle joué par les associations depuis le début du vingtième siècle dans la vie de la nation, à travers des actions soutenues en matière économique et sociale. Mais aussi en tant que relais pour la (...)
Voilà plus d'un an que nos communes fonctionnent sans conseils municipaux. Fin janvier 2023, en effet, un décret présidentiel publié dans le Journal officiel de la République tunisienne est venu mettre fin au mandat des conseillers élus en 2018 à (...)
Avec cette contribution, nous allons inaugurer une rubrique régulière qui sera consacrée à la vie associative dans notre pays, l'objectif étant de rendre compte d'une activité à caractère citoyen, devenue aujourd'hui en Tunisie et partout dans le (...)
On ferme pour l'Aïd. Bien sûr. Sinon, comment se vivrait la fête ? Car celle-ci est assimilée à l'inactivité, à la paralysie des services et même des loisirs. La vie est, chez nous, bouclée à double tour à l'occasion d'événements censés être festifs (...)
En ce dernier dimanche du mois de Ramadan, nous allons effectuer, comme annoncé précédemment, un ultime détour au Marché central de la capitale auquel nous aurons consacré cette rubrique tout le long de ce mois. Et il le mérite bien, pour pasticher (...)
Il y a exactement 19 ans et un jour, le 28 mars 2005, paraissait en dernière page de La Presse notre rubrique «Vadrouille» sous le titre «Sous le signe de la grâce». Cette semaine-là, nous effectuions une ultime vadrouille dans le gouvernorat de (...)
En parfaite contradiction avec l'enseignement primordial qu'il est censé porter, le mois de Ramadan est généralement associé à la consommation. Cela nous a donné l'idée de nous éloigner un peu de notre carré de la Byrsa pour faire un tour dans le (...)
Créé voilà exactement 140 ans en arrière (en 1884), construit en 1891, le Marché central de Tunis a connu à partir de 2003 des travaux de réhabilitation totale menés par l'Association de sauvegarde de la médina de Tunis sous l'égide de la mairie de (...)
Le mois de ramadan est, dans l'année, l'un de ces moments où les disparus s'invitent à la table qui réunit les (sur)vivants pour rompre ensemble le jeûne mais aussi pour entrer en profonde union avec l'âme de ceux que le sort a détaché du cours de (...)
J'ai hésité longtemps avant de tracer ces quelques lignes. Parce que, en certaines circonstances, les mots n'ont plus aucune signification. C'est le cas lorsqu'on est témoin d'un malheur incommensurable, d'un cataclysme à l'échelle d'un individu. (...)
A chaque fois que je quitte mon cocon carthaginois pour me rendre dans un autre pays, une autre ville ou même un autre quartier, il est une visite que je ne manque jamais d'effectuer, celle du marché local. Pas nécessairement pour y faire des (...)
Cela s'est passé mardi dernier, vers 17 heures, sur la bretelle reliant le site archéologique des citernes romaines, à Carthage, à la mosquée anciennement dite el-Abidine. Cette route est relativement peu fréquentée par les automobilistes et (...)
Ils étaient trois. Et à eux trois, pour reprendre la sentence de l'un d'entre eux, ils cumulaient plus de deux siècles d'existence. Deux d'entre eux ne s'étaient jamais rencontrés auparavant tandis que deux autres se connaissaient de longue date. (...)
C'était aux beaux jours du tourisme tunisien montant, dans les années 70 du siècle dernier. Le slogan lancé par les communicateurs de l'Office national du tourisme : « La Tunisie, c'est 300 jours de soleil par an ». Et ne restaient plus que 65 jours (...)
Sahélien. Assurément. Il en a l'« épaisseur » physique et morale, la gouaille aussi et la raide bienveillance. Ce natif de Monastir, dont il est l'une des figures les plus emblématiques et dont la famille compte parmi les plus notables de la ville, (...)
Il fut un temps, sous l'ère Ben Ali, où le régime voulait faire figurer le pays en tête de classement dans tous les domaines, plus particulièrement dans celui de la protection. La protection de quoi ? De tout : de l'enfance aux handicapés, en (...)
La conjoncture est, certes, difficile. De larges franges parmi ceux qui nous entourent en sont réduites à la débrouille pour survivre au jour le jour. Et les expédients sont très variés. Cela va de la mendicité —y compris celle, déguisée, sous forme (...)
En dépit de la conjoncture, je devrais être l'un des Tunisiens les plus heureux : l'un de mes vœux les plus anciens et les plus fervents vient d'être exaucé. En effet, tout au long de ma carrière de « plumitif », comme dirait l'autre, je n'ai cessé (...)
Une fois ne deviendra pas coutume. Nous allons revenir sur les lieux, un petit square de la Byrsa, où nous avons rencontré un éboueur de quartier que nous avons surnommé Abdallah. Ce n'est pas seulement parce que l'esquisse que nous en avons tracée (...)
Par Tahar AYACHI
Oui, de quoi avoir honte ! Aux dernières nouvelles, la population de l'enclave palestinienne de Gaza, soumise de la part des forces d'occupation israélienne à un traitement inhumain et réduite à la plus extrême des misères, s'en (...)
Il vous arrivera de croiser quelqu'un penché au-dessus de l'une de ces bennes que les municipalités installent en nombre variable pour recueillir les déchets ménagers du quartier. Il y farfouille pour recueillir quelque article récupérable, bon pour (...)
C'est peu dire que la pollution par le plastique a pris en Tunisie des proportions inédites. Elle a accédé carrément au rang de catastrophe nationale. Nous avons, dans notre dernière livraison, parlé du rayon «sacs et sachets» de cette épidémie et (...)
C'est un personnage à tiroirs. Ceux qu'il porte en lui-même et ceux qui l'entourent. Voyez plutôt : il s'appelle Hassen et on l'appelle Habib ; natif de Mahdia, il aura effectué l'essentiel de son parcours dans la banlieue-nord de la capitale ; (...)
La pollution au plastique s'aggrave de jour en jour. Cette matière, plus nocive que les pires nuisances industrielles, car le plus largement étendue et d'une beaucoup plus grande durabilité, ne résiste pas seulement à l'usure du temps mais aussi au (...)
Par quel bout entamer cette chronique ? On va y aller en partant de la Byrsa. Normal, puisque nous n'irons guère très loin de là. Nous allons nous arrêter à hauteur de la station Salammbô du TGM qui, depuis des mois et Dieu sait pour combien de (...)