Abir Moussi a publié, ce mercredi 30 septembre 2020, une vidéo en direct sur Facebook, pour revenir sur les propos de Bochra Belhaj Hmida, selon lesquels le mari de la présidente du PDL (Parti destourien libre) aurait utilisé un faux profil pour la dénigrer. Abir Moussi a indiqué qu'en tant qu'avocate et droit de l'hommiste, Bochra Belhaj Hmida n'avait pas à lancer ce genre d'accusations sans fournir la moindre preuve étayant ses propos. « Ils n'ont rien trouvé de mieux pour m'attaquer. Aujourd'hui, on touche à ma vie privée et familiale pour me déstabiliser. En accusant mon mari, Bochra Belhaj Hmida s'est basée sur les allégations de la journaliste Boutheina Jebnoun. Boutheina Jebnoun qui était une amie, s'est, soudainement, retournée contre moi sans raisons. Pire encore, elle défend les LPR et les acolytes d'Al Karama, rien que pour m'attaquer ».
Elle a ajouté : « Au lieu de me soutenir et de se ranger de mon côté, Bochra Belhaj Hmida, et les autres supposés modernistes ne cessent de m'attaquer. Tout ça parce que j'ai contesté le rapport de la Colibe. Ce rapport indigne même d'un étudiant en première année de faculté de droit. Ce rapport consacrant, a priori l'égalité, ne sert absolument pas les droits de la femme bien au contraire. D'ailleurs, j'ai invité Bochra Belhaj Hmida à un débat télévisé qu'elle a refusé parce qu'elle était persuadée de son incapacité à me tenir tête ».
Abir Moussi a poursuivi : « Aujourd'hui, ils avaient l'occasion de soutenir une femme politique tenant tête au projet islamiste, mais ils préfèrent soutenir une autre femme ne connaissant même pas les premiers articles de la Constitution. Avant, ils ont été propulsés par Béji Caïd Essebsi au pouvoir, mais qu'est-ce qu'ils ont fait ? Rien ! Ils avaient un bloc de 86 députés et ils avaient l'opportunité de tout changer, mais ils ont préféré leurs intérêts et ont conclu un accord avec les islamistes sous couvert du fameux consensus. Par la suite, ils ont détruit le parti fondé par Béji Caïd Essebsi et tout l'élan qui s'est créé autour. Aujourd'hui, ils tentent de reformer un nouveau mouvement, mais pour cela il faut éliminer Abir Moussi, et ils ne trouvent rien de mieux que de toucher à ma vie familiale. Ils prétendent que je détiens « une armée rouge sur Facebook », pourquoi aurais-je, donc, besoin des services de mon mari pour attaquer Bochra Belhaj Hamida ? N'a-t-il pas mieux à faire ?», affirme la présidente du PDL.