Le président de la République a adressé un manuscrit, ce lundi 15 février 2021, au chef du gouvernement Hichem Mechichi à propos des aspects juridiques du remaniement ministériel, notamment, en ce qui concerne certaines dispositions de la Constitution.
Cet écrit contient un rappel d'une série de principes selon lesquels le pouvoir politique en Tunisie doit, nécessairement, exprimer la volonté réelle du peuple.
Le chef de l'Etat a souligné que la prestation de serment n'est pas une question de mesures protocolaires ou fondamentales, mais qu'il s'agit d'un engagement envers le fond du serment et de ses impacts, non seulement dans la vie mais aussi....le jour du jugement dernier. A lire également Kaïs Saïed, d'une autre planète peut-être pas mais, d'un autre âge certainement !
Si Kaïs Saïed prend bien soin de calligraphier sa correspondance à Hichem Mechichi, son contenu n'apporte rien de nouveau que ce qu'il a déjà dit et répété par le passé. Le chef de l'Etat ne s'explique pas, en effet, dans son courrier, sur les soupçons de corruption et de conflits d'intérêt pesant, selon lui, contre les nouveaux ministres. A lire également Hassouna Nasfi : La présidence n'a pas livré les noms des ministres refusés par Kaïs Saïed ! "Vous êtes sans ignorer les noms des ministres visés. Je vous avais déjà informé des faits qui leur sont reprochés, d'après un rapport de l'instance de lutte contre la corruption. Vous non plus ne pouvez ignorer ces faits et avez, tout comme moi, tous les détails",peut-on lire notamment dans cette lettre manuscrite. A lire également Que veut dire Rajab al assam ? Un petit retour dans le passé
S.H A lire également Décryptage complet de la lettre de Kaïs Saïed Composition actuelle du gouvernement Hichem Mechichi Présidence du gouvernement : limogeage de cinq ministres