Le dirigeant nahdhaoui et gendre du président du mouvement, Rafik Abdessalem, poursuit ses critiques et ses piques lancées contre le président de la République Kaïs Saïed, notamment après sa visite inopinée effectuée hier au mont Châambi où il a rompu le jeûne avec des unités militaires dans la zone fermée. Rafik Abdessalem a estimé que le président se cache, encore une fois, derrière une interprétation confuse et portant confusion de la Constitution, en s'autoproclamant commandant suprême des forces armées militaires et civiles. « C'est une bidâa (terme religieux qui signifie innovation blâmable) dont personne n'est d'accord. L'homme n'arrête pas de véhiculer le discours de la discorde et du conflit en essayant de s'accaparer tous les pouvoirs et s'ériger en tant qu'unique gouverneur ».
Le dirigeant nahdhaoui a, également, critiqué le fait que le président de la République ne s'était pas fait vacciner, considérant qu'il s'agissant d'une mauvaise politique populiste.
Rafik Abdessalem a ajouté que le chef de l'Etat sombrait dans les illusions et se prenait pour un saint, intègre irréprochable venant d'un autre monde, omettant qu'il était entouré par une équipe spécialisée dans les manigances et les magouilles. Et d'ajouter que son cortège et le luxe dont il s'entoure est complètement contradictoire avec l'image qu'il veut rendre de lui-même.