Le député et dirigeant au sein du mouvement Samir Dilou a assuré, mardi 13 juillet 2021, lors de son passage sur les ondes d'IFM que les dirigeants nahdhaouis, sans exception, ne sont pas concernés par les dédommagements financiers du Fonds de la Dignité, et qu'ils s'y sont engagés depuis les auditions faites par l'IVD Samir Dilou a estimé que la déclaration faite par le président du Conseil de la Choura, Abdelkarim Harouni à propos de l'ultimatum fixé au gouvernement pour le versement des dédommagements avait été mal interprétée et pris une grande envergure tenant compte du contexte épidémique actuel.
Samir Dilou a tenu à souligner que le Fonds de la Dignité ne possède pas de budget approprié, expliquant que l'Etat y contribue avec une somme symbolique de dix millions de dinars et que le reste est composé de dons aussi bien locaux qu'internationaux. « Aujourd'hui, je préfère que les dons soient orientés vers la lutte contre l'épidémie. C'est un avis personnel et ça n'engage que ma personne », indique-t-il. Le président du conseil de la Choura du mouvement Abdelkarim Harouni a créé la polémique ces derniers jours en relançant le débat autour du Fonds de la Dignité et des dédommagements qui devraient être accordés aux nahdhaouis ayant souffert sous le régime de Ben Ali.
Si cette question avait toujours été sujette à plusieurs critiques, l'ultimatum fixé au 25 juillet 2021 par le dirigeant nahdhaoui au gouvernement pour verser les dédommagements a été la goutte qui a fait déborder le vase.