Le PDL a condamné, dans un communiqué publié, dimanche 29 août 2021, les graves dérives menées par le pouvoir et les persécutions systématiques qu'il exerce contre les citoyens qui ont choisi d'adhérer au parti et de le soutenir. Il a aussi fermement condamné l'intervention policière musclée et injustifiée pour disperser un groupe de citoyens qui s'est spontanément rassemblé devant le siège du parti pour s'informer des raisons pour lesquelles ils ont été empêchés de tenir leur réunion et qui les ont privés de l'exercice de leurs convictions et libertés fondamentales. Le parti destourien a appelé le président de la République à respecter son rôle de président de tous les Tunisiens sans discrimination et à ne pas user des moyens de l'Etat et de son influence absolue pour étouffer la voix de l'opposition. Il a ajouté qu'il a décidé de poursuivre le premier délégué chargé de diriger les affaires du gouvernorat de Zaghouan devant le tribunal administratif et de porter plainte devant le Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour violation de la liberté d'opinion et d'expression et du droit d'organisation politique, commise par le pouvoir, et d'ajouter les faits de persécutions et violations dont sont victimes les dirigeants et militants du parti.
Samedi, quelques dizaines de citoyens rassemblés spontanément devant Abir Moussi, ont été dispersés par la police, sous prétexte de l'interdiction des rassemblements pour des raisons sanitaires. Ils revendiquaient leur droit à tenir une réunion du parti.