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Mohamed Abbou : Le changement de régime politique n'est pas la solution !
Publié dans Business News le 10 - 09 - 2021

L'ancien ministre et ancien secrétaire général du parti Attayar, Mohamed Abbou, a exprimé son opposition à toute révision de la Constitution en dehors de ce texte.
Selon Mohamed Abbou, la Tunisie souffre d'un système de corruption politique que l'Etat n'a pas pu vaincre. Le problème réel est la capacité des partis à tromper les électeurs. « Médias et médias parallèles, un discours qui oriente vers la banalisation et la superficialité et l'achat des voix », l'a-t-il décrit sur sa page.
Par la suite, Mohamed Abbou a rappelé que les partis corrompus ont été élus par le peuple victime de mensonges.
« Si nous optons pour un système présidentiel, nous retrouverons-nous dans une situation meilleure ? Pouvons-nous garantir l'élection d'un président compétent par le peuple ? Si nous changions le régime politique, aurions-nous des députés compétents ? Serait-ce la fin de la corruption politique ? La situation du pays s'améliore-t-elle ? Le climat des affaires encourage-t-il l'investissement ? Le chômage va-t-il baisser ? La pauvreté diminue-t-elle ? Le Tunisien travaillera-t-il sérieusement ? », s'est interrogé Mohamed Abbou.

S'adressant au président de la République, l'ancien ministre a affirmé que l'application de l'article 80 de la Constitution visait à démanteler la corruption politique organisée. Ainsi, et tout en mettant fin aux mesures exceptionnelles, la justice, la police et l'administration retrouveront leur fonctionnement normal tel que dispose la loi.
« Si vous y parvenez, sachant que vos vastes prérogatives actuelles le permettent, ceci permettra au pays de se développer et de sortir de la crise en quelques années. Ceci sera considéré comme l'un de vos accomplissements », a-t-il continué.


Mohamed Abbou a, également, affirmé que toute explication affirmant que l'origine de la conjoncture est la Constitution ne diffère pas des tentatives de convaincre le peuple que la solution est d'élire un parti adoptant une idéologie religieuse ou un autre qui se dit progressiste ou encore de considérer un retour à l'ancien régime.
L'ancien secrétaire général du parti Attayar a appelé le président de la République à se pencher sur les dossiers de financement étrangers des partis politiques et de l'extorsion de fonds au niveau national. Il a, également, pointé du doigt l'infiltration des médias et des politiciens qui se sont enrichis sans cause. Mohamed Abbou a poursuivi en soulignant la poursuite en justice de ceux qui ont été couverts par les gouvernements précédents.
Il a, aussi, appelé le président à mettre fin à l'achat de voix des électeurs, à la libération de la justice et des ministères régaliens qui étaient à la botte des partis politiques. Ainsi, selon lui, le président bénéficiera du soutien du peuple et de l'administration. « L'histoire retiendra que vous avez libéré la Tunisie de la corruption qui l'avait maintenue dans son sous-développement depuis le 19ème siécle », a-t-il affirmé.
« La déclaration du conseiller diplomatique auprès du président de la République sur une chaîne étrangère peut être interprétée comme une annonce précoce de l'échec du projet de démantèlement du système de corruption et de le remplacer par un autre projet qui nécessite de convaincre les gens d'une solution magique… », a-t-il écrit en faisant référence à l'adoption d'un nouveau régime politique.
Mohamed Abbou a affirmé que la Constitution actuelle ne représente pas un péril imminent. Il s'agirait plutôt de la classe politique corrompue dans sa grande majorité. Celle-ci aurait trouvé refuge auprès du pouvoir à travers la complicité de certaines institutions de l'Etat. Elle aurait, aussi, escroqué les électeurs.
« Elle continuera à le faire, que la constitution soit modifiée ou non, à moins que la loi ne la dissuade et que les institutions chargées de l'application de la loi ne soient libérées de son emprise », a-t-il ajouté.
Enfin, Mohamed Abbou a écrit : « Non au retour de la corruption en Tunisie, non aux fausses solutions et la révision de la Constitution en dehors de la Constitution ».


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