Le Bureau de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) réuni hier, mardi 12 octobre, en visioconférence sous la présidence de Francis Drouin, premier vice-président de l'APF, a rassemblé plus d'une vingtaine de parlementaires francophones issus de quatre continents, et a décidé entre autres la suspension de la section tunisienne. « Après avoir échangé sur les missions de bons offices parlementaires au Liban, au Mali et en Arménie, les membres du Bureau ont passé en revue les situations politiques au sein de l'espace francophone et pris acte de la suspension de facto des sections tchadienne, guinéenne et tunisienne des instances de l'APF à la suite de l'évolution de la situation dans ces trois pays. Ils ont en outre décidé de la mise sous alerte de la section de la République centrafricaine et convenu d'accompagner davantage les parlements en situation de crise ou de transition vers le rétablissement de l'ordre constitutionnel et la démocratie », lit-on dans le texte du communiqué.
Hier, le Sommet de la Francophonie qui devait se dérouler fin novembre à Djerba a été reporté à 2022. Les représentants des Etats et gouvernements membres ont affirmé avoir « débattu ouvertement et dans un souci de cohésion et de solidarité, sur l'organisation du Sommet en Tunisie dans les délais initialement prévus » ajoutant qu'ils ont pris cette décision de report « afin de permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales ». D'autre part, le président de la République avait décidé depuis le 25 juillet la suspension du Parlement mettant en place des dispositions transitoires détaillées à travers le décret présidentiel 117.