Le ministère des Affaires sociales a annoncé la prise en charge de la députée Hajer Bouhlel et d'une autre élue se trouvant dans une situation fragile. Dans un communiqué du 20 octobre 2021, le ministère a expliqué que cette décision émane du président de la République. « Dissociant le politique de l'humanitaire, le président de la République a autorisé, hier soir, la prise en charge de Hajer Bouhlel et d'une autre députée gelée dans l'attente de trouver une solution définitive à la situation actuelle », explique le communiqué. « Le président de la République a souligné les aspects humanitaires. Il a, également, affirmé son intention d'entourer tous les citoyens, hommes et femmes, sur la base de la justice et de l'égalité jusqu'à l'élaboration d'une nouvelle conception de la sécurité sociale, afin que nul ne reste sans tutelle sociale, quelle que soit sa position et quelles que soient ses conditions économiques et sociales » poursuit la même source. Pour rappel, la députée Hajer Bouhlel avait lancé un cri d'alerte sur les ondes de Mosaïque FM. A l'occasion de son passage du 19 octobre 2021, la députée a affirmé qu'elle n'avait pas pu avoir accès à son traitement de chimiothérapie en raison de la suspension de son salaire. Elle a, également, expliqué qu'elle ne pouvait pas compter sur l'appui de la CNAM puisqu'en vertu de la loi, elle était encore considérée membre de l'Assemblée des Représentants du Peuple.
D'un autre côté, l'article 38 de la Constitution précise que tout être humain a droit à la santé. « L'Etat garantit la prévention et les soins de santé à tout citoyen et assure les moyens nécessaires à la sécurité et à la qualité des services de santé. L'Etat garantit la gratuité des soins pour les personnes sans soutien ou ne disposant pas de ressources suffisantes. Il garantit le droit à une couverture sociale conformément à ce qui est prévu par la loi », poursuit le même article.