Le Tribunal de première instance de Nabeul a décidé, jeudi 28 octobre 2021, de reporter jusqu'au 11 novembre l'affaire relative au député, Zouhair Makhlouf, accusé de harcèlement sexuel et d'atteinte à la pudeur. L'avocat de Zouhair Makhlouf, qui ne s'est pas présenté au tribunal, a déposé une requête de report pour préparer les moyens de défense, selon ce qu'a précisé le porte-parole officiel du Tribunal, Issam Khemiri, dans une déclaration à la Tap. L'avocate de la plaignante, Naïma Chabbouh, a déclaré, pour sa part, que sa cliente a assisté aujourd'hui à la première audience au tribunal en tant que victime ayant déposé plainte en 2019 contre Zouhair Makhlouf qui n'a pas, lui, répondu à la convocation qui lui a été adressée depuis la semaine dernière. Naïma Chabbouh a enfin souligné qu'il est temps que la justice tranche sur cette affaire qui traine en longueur et que ce report ne soit pas une tentative d'échapper à la sanction. Des photos compromettantes et au contenu explicite ont circulé le 10 octobre 2019 sur les réseaux sociaux. Elles montraient Zouhair Makhlouf dans son véhicule le sexe dénudé. Les photos ont été prises par une jeune fille qui a assuré être victime de harcèlement sexuel. Le fait est que la voiture de Makhlouf était stationnée près d'un lycée. L'intéressé a nié les faits affirmant qu'il était en train d'uriner dans une bouteille, étant atteint de diabète et n'ayant pas trouvé d'endroit adéquat et ne pouvant pas se retenir. Il a aussi affirmé qu'outre son diabète, il souffre d'inflammations au niveau de l'appareil génital, suite aux tortures dont il a été victime en prison, précisant qu'il a été opéré à l'époque, mais qu'il a toujours des problèmes et souffre de douleurs et ne parvient à se retenir pour uriner. Choses qui l'auraient poussé à uriner dans une bouteille dans un endroit isolé, puis appliquer sa crème antifongique...