Le leader du parti Ennahdha et gendre de son président, Rafik Abdessalem, est revenu, dans un post Facebook publié le 5 novembre 2021, sur l'émission d'un mandat d'amener international contre l'ancien président de la République, Moncef Marzouki. « L'homme a commencé par s'octroyer toutes les institutions du pouvoir sous couvert de « le peuple veut », il s'est ensuite directement dirigé à frapper ses opposants et ses adversaires pour se réserver l'espace dans sa ferme privée en compagnie de l'orchestre des soutiens et des sympathisants sans aucune surveillance. Sinon comment expliquer l'émission d'un mandat d'amener international contre le docteur Moncef Marzouki l'ancien président ? », a-t-il écrit.
Il ajouté que « cette décision ne témoigne pas seulement du fait que la Tunisie a rejoint officiellement ses sœurs dans le club des dictatures arabes, après avoir été un symbole de liberté et de démocratie, mais elle devient également caractérisée par un haut degré de bêtise politique ». Rafik Abdessalem a conclu en disant : « Le problème de la Tunisie aujourd'hui est qu'elle fait la somme entre la dictature et la frivolité politique de manière inédite ».