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Haykel Mekki : Nous pouvons ne pas être d'accord avec le président, mais nous ne l'abandonnerons jamais
Publié dans Business News le 25 - 11 - 2021

Le député du mouvement Echaâb, Haykel Mekki, a affirmé que son parti était en faveur de l'application de la loi 38-2020. Il a considéré que l'Etat devait assumer la responsabilité de la mauvaise stratégie en matière d'éducation et d'orientation universitaire.
Invité le 25 novembre 2021 par la radio Mosaïque FM, Haykel Mekki a considéré que la promulgation de la loi 38-2020 pouvait être considérée comme l'unique accomplissement de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Le député a souligné l'importance de l'amélioration de la situation des jeunes. Il a reconnu que la loi ne pouvait pas être considérée comme une solution miracle mais que son application comportait une dimension symbolique importante.
« Nous soutenons le président de la République en raison de son implication dans les affaires sociales. Nous voulons bâtir un Etat social appartenant à son peuple… Je suis conscient de la situation financière du pays… Les bailleurs de fonds doivent être conscients de la situation de nos jeunes et de notre peuple. Nous ne devons pas les abandonner quelles qu'en soient les conséquences. Malheureusement, une grande majorité des diplômés chômeurs sont titulaires de diplôme en Langue arabe, en histoire ou en philosophie. Ils n'ont pas la possibilité de travailler dans le secteur privé », a-t-il déclaré.
Haykel Mekki a rappelé que le mouvement Echaâb avait proposé de collecter des fonds auprès des compagnies d'assurance, des grandes surfaces et des banques afin de pouvoir appliquer la loi 38-2020 sur une durée de quatre ans. Malheureusement, Ennahdha a voté en faveur de la loi sans prévoir les ressources nécessaires, selon lui.


« Le président de la République doit identifier les élus qui ont vendu du rêve. D'autres députés sont véritablement préoccupés par les questions d'ordre social. Ils ont essayé de trouver des solutions au chômage. Nous gardons espoir en la possibilité d'appliquer la loi 38-2020 à travers la loi de finances relative à l'année 2022 », a-t-il ajouté.
Haykel Mekki a considéré que le 25 juillet 2021 appartenait à l'ensemble du peuple Tunisien. Il a, aussi, rappelé que le mouvement Echaâb attendait toujours le plafonnage des mesures exceptionnelles et l'entame d'un dialogue national inclusif.
« Nous ne croyons pas que le président de la République procédera à des réformes politiques et économiques profondes sans passer par un dialogue. La révision de la loi électorale est simple et n'a pas besoin d'être débattue… Nous pouvons ne pas être d'accord avec le président de la République mais nous ne l'abandonnerons jamais », a-t-il affirmé.
Le député a appelé à la révision de la loi électorale et à la dissolution, par la suite, de l'ARP. Il a expliqué que le président devait opérer cette révision à travers un décret prenant en considération plusieurs éléments tels que la corruption, les sondages d'opinion, le rôle des médias et les associations suspectes.
« Nous devons bien analyser les manifestations légitimes des Tunisiens. Pour ce qui est du Kamour, les revendications sont légitimes mais non-pas les méthodes… Le modèle de développement adopté par Ben Ali a conduit à sa chute et à celle de ceux qui l'avaient suivi. Le président de la République doit prendre cela en considération », a-t-il expliqué.
Face aux accusations portées par Ali Laârayedh de déportation de jeunes par le mouvement Echaâb, Haykel Mekki l'a traité de menteur. Il l'a traité de terroriste et de meurtrier.
« Il a été condamné suite à un attentat à la bombe à Sousse… Il a dissimulé un document qui aurait pu sauver Mohamed Brahmi. Les services secrets du monde entier savent que les Frères musulmans étaient responsables de la déportation de jeunes vers la Syrie… Nous ne sommes pas responsables des noms choisis par des brigades à l'étranger… Nous avons des preuves sur des crimes commis par les Frères musulmans. Malheureusement, Noureddine Bhiri a toujours une certaine influence sur la justice tunisienne… Nous devons envisager la possibilité de la dissolution du Conseil Supérieur de la Magistrature », a-t-il dit.


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