Le président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), Youssef Bouzakher a affirmé que les forces de l'ordre avaient bloqué l'accès au conseil. « Nous continuerons notre travail malgré tout ! », a-t-il ajouté. Intervenant le 7 février 2022 sur les ondes de la radio Express FM, Youssef Bouzakher a expliqué que les forces de l'ordre avaient été déployées sur demande du CSM afin de le protéger. Par la suite, les agents sur place ont placé des chaînes métalliques sur les portes. « La police a interdit aux agents administratifs l'accès à leurs bureaux. Ils nous ont confirmé qu'ils avaient reçu des instructions. Nous tenons le ministre de l'Intérieur responsable de la chose. On essaie de s'arracher le CSM », a-t-il déclaré. Youssef Bouzakher a considéré que toute personne en possession de preuves inculpant l'un des membres du CSM n'avait qu'à saisir la justice. « Nous avons été élus par les magistrats et les avocats. Dire que nous avions soudoyé des gens pour être nommé au CSM n'a aucun sens… Le discours de mobilisation et les campagnes d'incitation ont été entamés depuis plusieurs mois. J'ai été officiellement informé par les services du ministère de l'Intérieur que j'étais la cible de possibles agressions et attaques terroristes », a-t-il dit.