Le député d'Attayar, Hichem Ajbouni a réaffirmé son refus au retour à la situation d'avant le 25 juillet. Il a considéré que l'Assemblée des représentants du peuple n'était qu'une partie du problème. Intervenant le 30 mars 2022 durant l'émission « La Matinale » animée par Myraima Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Hichem Ajbouni a considéré que la présence de Rached Ghannouchi sur la scène politique compliquait la situation. Il a estimé que l'ordre du jour devrait inclure la démission de Rached Ghannouchi de la présidence du parlement. « Le président a une légitimité électorale. Mais, les députés ont la même légitimité… L'Etat traversait une période instable depuis quelques années… Le président de la République, Kaïs Saïed n'a fait qu'empirer la situation », a-t-il ajouté. Le député a, également, considéré que le chef de l'Etat a montré son incompétence dans la nomination de hauts cadres et fonctionnaires. Il a rappelé qu'il avait choisi Hichem Mechichi malgré l'absence d'expérience et la nomination du gouverneur de Sfax, Faouzi Mrad, qu'il a ensuite limogé à la date du 29 mars 2022. Il a, par la suite, considéré que toute réforme non-approuvée par les organisations nationales ne sera pas appliquée. Il a affirmé qu'en l'absence d'un dialogue et d'un consensus national, des solutions émanant des puissances étrangères seront appliquées par la force en Tunisie. « Tout dialogue nous mènera au sauvetage du pays. Il permettra, également, de tenir Rached Ghannouchi responsable de ses actes… Nous devons procéder à la tenue d'élections législatives et présidentielles anticipées après révision du système électoral », a-t-il poursuivi.