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Néji Jalloul : la prédominance des constitutionnalistes en politique est une partie de la crise
Publié dans Business News le 18 - 04 - 2022

L'ancien ministre de l'Education, politicien et président du parti « la Coalition nationale tunisienne », Néji Jalloul, s'est attaqué, lundi 18 avril 2022, aux professeurs de droit constitutionnel assurant que leur prédominance sur la scène politique était « l'un des problèmes de la Tunisie ».

Invité de Hatem Ben Amara dans la matinale de la Radio nationale, il a commenté la polémique autour de la révision de la Constitution et du dialogue national faisant le rapprochement entre la situation actuelle dans le pays et la chute de la dynastie des Almoravides aux XIᵉ et XIIᵉ siècle. « La constitution n'est pas qu'un ensemble d'articles sur l'organisation des pouvoirs. C'est un document dans lequel les peuples mentionnent leurs valeurs, leurs projets et leurs rêves (…) un document fédérateur dans lequel il faut insister sur le droit à l'éducation, à la santé, sur le rôle de l'Etat… », a-t-il avancé.

Il a souligné, dans ce même contexte, que le dialogue national devrait avoir un calendrier clair et réunir plusieurs parties au lieu de se limiter à un groupe de « sages », les constitutionnalistes, notamment.


Revenant sur le projet du président de la République, Kaïs Saïed, et sa volonté de mettre en œuvre un système de gouvernance par les bases et un nouveau mode de scrutin – le scrutin uninominal, notamment – Néji Jalloul a affirmé que cela mettrait fin, définitivement, aux partis politiques. « Le scrutin uninominal dans les délégations permettrait de hisser au-devant de la scène les tribus, les contrebandiers, les sages locaux… Le vrai danger viendrait d'une éventuelle coalition financière tribale. Le parlement serait constitué de gens qui n'ont rien en commun (…) Il n'y aura plus de contre-pouvoir », a-t-il indiqué.

Le chef de l'Etat a, rappelons-le, fait savoir lors de la commémoration du 22e anniversaire du décès du fondateur de la République tunisienne Habib Bourguiba, le recours au scrutin uninominal pour les législatives anticipées prévues en décembre 2022, selon le calendrier qu'il avait annoncé en décembre de l'année écoulée.

Néji Jalloul a réitéré que c'est à travers un dialogue global que le pays sortirait de la crise. Il a exprimé, dans ce sens, son opposition à la participation des partis impliqués dans des délits de fraude électorale, notamment ceux ayant reçu des financements étrangers. « La Tunisie n'a plus besoin d'un sauveur, d'un Zorro. Elle a besoin de douze millions de positions (…) de douze millions de sauveurs, de douze millions d'hommes d'Etat, de douze millions de Zorro. Nous avons besoin de nous réunir autour d'une table et de résoudre nos problèmes », a-t-il lancé.


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