Commentant la décision de la Centrale syndicale au sujet de sa participation au dialogue national, le ministre des Affaires sociales Malek Zahi, a assuré que tout était possible tant que les portes du dialogue sont encore ouvertes. L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a, rappelons-le, annoncé son refus de participer au dialogue du président de la République dans la forme que celui-ci avait fixée la qualifiant d'approche unilatérale.
Le ministre a ajouté, dans une déclaration à Mosaïque FM, que le comité directeur de l'UGTT était encore en réunion, ce qui, à son sens, laissait place à toutes les hypothèses.
Le président de la République a annoncé, vendredi dernier, la création d'une commission consultative dont la mission sera de présenter – à la demande du président de la République – un projet de constitution pour une nouvelle république dans le respect des principes et objectifs de l'article 22 du décret 117, et des résultats de la consultation nationale, initiée par le locataire de Carthage. Ce texte devrait être soumis au référendum prévu le 25 juillet.
Cette commission est répartie en trois structures : un comité consultatif des affaires économiques et sociales composé de représentants de l'UGTT, de l'Utica, de l'Utap, de l'UNFT et de la LTDH, un comité consultatif des affaires juridiques composé des doyens des facultés de droit, des sciences juridiques et politiques et présidé par le membre le plus âgé et un comité du dialogue national composé des membres des deux comités précédents et présidé par le président coordinateur de la commission nationale consultative, le doyen Sadok Belaïd.