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Amine Mahfoudh : un taux de participation de 40% signifie une réussite du référendum
Publié dans Business News le 26 - 05 - 2022

Le professeur de droit Amine Mahfoudh a considéré que le régionalisme et les questions d'ordre religieux et identitaire étaient exploités pour empêcher le développement des pays et des populations. Il a, également, critiqué la mauvaise distribution des richesses entre les régions. Il a considéré que la participation à la commission consultative nationale était un devoir national.
Invité le 26 mai 2022 par Mohamed Yousfi sur les ondes de la radio Diwan Fm, Amine Mahfoudh a affirmé que ses positions par rapport aux droits et libertés étaient connues d'avance de la part du président de la République, Kaïs Saïed. Il a révélé être le premier à proposer une collaboration avec Mohamed Salah Ben Aïssa et Sadok Belaïd. Il a expliqué que la lenteur dans la prise de décision représentait un point de divergence. Il avait proposé à Kaïs Saïed un calendrier permettant de mettre fin à l'état d'exception en février 2022.
Amine Mahfoudh a exprimé son mécontentement quant à la promulgation tardive du décret n°30 portant création de la commission nationale consultative pour la nouvelle République. Ce texte aurait dû voir le jour à la date du 20 mars 2022. Il a, également, affirmé que le président de la République avait contribué à hauteur de 30% dans la rédaction et l'élaboration des décrets précédents. Les 70% restants ont été rédigés par Sadok Belaïd, Mohamed Salah Ben Aïssa et sa personne. Néanmoins, il a révélé que le président avait opéré plusieurs modifications quant à la proposition de décret n°30 présenté par eux et que ceci lui procurait un sentiment de tristesse.
« J'étais triste. Le décret promulgué n'était pas celui dont nous avions débattu… Il y a plusieurs points problématiques notamment l'élaboration d'une liste nominative des organisations et des personnes… Nous pouvons promulguer des décrets permettant de rectifier cela… Toute personne doit rester… Nous devons garantir la réussite du référendum… Je tiens à nier l'existence d'un projet déjà rédigé… Je suis favorable à la participation de tous et toutes… Nous devons avoir des garanties… Deux semaines suffisent, car nous devons nous focaliser principalement sur l'organisation des pouvoirs… L'échec du référendum du 25 juillet signifie un chaos institutionnel… Ceci nous oblige à retourner vers l'application de la Constitution de 2014 », a-t-il poursuivi.
Il a expliqué que la réussite du référendum ne signifiait pas que plus de 50% des voix devaient être favorables au projet proposé. Il a précisé que les électeurs étaient appelés à voter ''oui'' ou ''non''. Le choix ayant obtenu le plus de voix sera considéré comme vainqueur. La constitution choisie servira, selon lui, l'intérêt de la Tunisie. Il a affirmé que le chef de l'Etat lui a confié à plusieurs reprises ne pas vouloir se représenter à la prochaine élection présidentielle. Il a estimé que le projet élaboré par la commission consultative devait être publié à l'occasion de sa présentation au président de la République. « Le boycott du référendum ne signifie pas une démission du président. Ceci a un impact politique… Je considère qu'un taux de participation aux alentours de 40% signifie une réussite politique du référendum », a-t-il dit.
Le professeur de droit a, aussi, considéré que le chef de l'Etat a échoué lors de la prise de certaines décisions. Il a laissé sous-entendre que le coup de gueule de la journaliste Ines Jelassi Moussa suite à la coupure d'Internet dans les radios publiques et le problème de gestion des déchets à Sfax reflétaient une incompétence du gouvernement. Il a, aussi, critiqué la détérioration de la relation entre Kaïs Saïed et les partis et acteurs de la scène politique ayant soutenu l'annonce des mesures du 25 juillet 2021.
Par ailleurs, Amine Mahfoudh a considéré que la colonisation avait ses avantages et que la France a contribué à la promotion et au développement de la ville de Sfax. Il a affirmé que l'indépendance avait stoppé cela et avait encouragé la marginalisation de certaines régions de l'intérieur. Par la suite, la Révolution de 2011 a ciblé les zones côtières et les a marginalisées.
« Les gens doivent penser à l'intérêt général. Il y a des patriotes voulant servir le pays. Ceci garantira une répartition équitable des ressources… La France dérobait des richesses, mais en restituait une partie afin de nous empêcher de nous rendre compte de la chose… Le 25 juillet 2022 est une occasion en or permettant de mettre en place l'Etat de droit… Le président de la République parle avec nous en usant du dialecte tunisien et il y a un véritable dialogue. Il y a un changement devant les caméras… Les grands défis sont d'ordre économique… Nous ne pouvons régler ça qu'après le déblocage de la situation politique », a-t-il dit.


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