Le porte-parole de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri a assuré que le dialogue représentait l'unique issue à la crise socio-économique en Tunisie. Il a confirmé la quasi-absence de communication entre la centrale syndicale et le gouvernement. Dans une déclaration accordée le 11 janvier 2024 à Mosaïque Fm, Sami Tahri a indiqué que la communication avec l'exécutif n'avait lieu qu'au niveau de quelques secteurs et suite aux pressions exercées par les mouvements sociaux. « La rupture du dialogue a plusieurs répercussions, à savoir la dégradation du climat social causant des mouvements, des protestations ou des grèves… Il y a, également, la dégradation du climat de production… En temps de crise économique, l'approche participative permet de trouver des solutions que ce soit au niveau public ou privé… L'absence de dialogue a des répercussions sur le rendement… Le gouvernement doit en être conscient », a-t-il ajouté. Sami Tahri a insisté sur l'importance du dialogue. Il a considéré qu'il s'agissait d'un élément présent tout au long de l'histoire du pays et qu'on ne pouvait pas y mettre fin par un simple trait de crayon.