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Sami Tahri : nous vivons un grand blocage
Publié dans Business News le 05 - 05 - 2022

Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a assuré que la centrale syndicale avait barré la route à plusieurs décisions libérales émanant des anciens gouvernements. Il a assuré que la centrale syndicale avait élaboré plusieurs études et propositions d'ordre économique, mais qu'il n'y avait pas de terrain favorable au dialogue.
Invité le 5 mai 2022 par Wassim Ben Larbi sur les ondes de la radio Express FM, Sami Tahri a déploré le manque de clarté du processus vers lequel avançait la Tunisie. Il a estimé que plusieurs questions étaient à l'ordre du jour et a mis l'accent sur le danger guettant l'Etat et évoqué par le président de la République, Kaïs Saïed. Sami Tahri s'est interrogé sur la forme du dialogue, les thématiques abordées et son déroulement. Il a affirmé que l'UGTT n'acceptera pas d'être isolée de la réalité sociale et politique.
« Peu de rencontres entre la présidence de la République et l'UGTT ont eu lieu depuis le 25 juillet 2022. Après l'annonce des mesures exceptionnelles, il y a eu rupture des ponts. Nous n'en connaissons pas les raisons. Le chef de l'Etat et le secrétaire général s'appelaient deux à trois fois par jour. Peu de temps avant la démission du gouvernement Mechichi, la relation s'était détériorée. Ceci ne résultait pas d'un choix de notre part. Nous avions essayé de renouer le contact à deux ou trois reprises avec le président… Malheureusement, la crise au sein du cabinet présidentiel et au niveau des conseillers ne permet pas cela. En Tunisie, il n'y a que le président. Il n'y a pas d'institutions. Même le gouvernement en a souffert. Nous vivons un grand blocage », a-t-il déploré.
Sami Tahri a assuré que l'UGTT continuera à jouer son rôle et à faire pression en présentant des propositions et des alternatives et non-pas en cherchant des confrontations et des conflits. Il a rappelé que la centrale syndicale avait proposé la tenue d'un dialogue national qui aurait pu éviter le blocage et la dégradation de la situation du pays durant les deux dernières années.
« Le président a utilisé des phrases choquantes dans son dernier discours ! Que signifie une nouvelle République ? Nous vivons dans une République. Certes, il y a des défaillances, mais ceci ne signifie pas que nous devons tout détruire et essayer d'effacer l'histoire de la Tunisie. A ce rythme-là, nous aurons une nouvelle constitution tous les cinq ans… Nous voulons bâtir ensemble et non-pas reconstruire… Il faut conserver les acquis et les renforcer… Il y a des valeurs républicaines et civiles qui nous unissent telles que l'Etat social, civil et démocratique ! », a-t-il ajouté.
Sami Tahri a considéré que la Tunisie était au bord du gouffre et de l'effondrement économique, social et sécuritaire. Il a considéré que le nombre d'incendies enregistrés durant les derniers jours était suspect. Il a souligné l'importance d'un dialogue national et a affirmé le refus de l'UGTT de participer à toute approche visant à désintégrer les partis politiques. Il a évoqué le rôle patriotique et le militantisme de ces structures. Il a, aussi, rappelé le système autocratique de Kaïs Saïed et le temps de la dictature. Il a affirmé que la gouvernance par les bases cherchait à porter atteinte aux partis et que la disparition de ces derniers signifiait la disparition des organisations nationales.
« Nous ne devons pas oublier ce qui a eu lieu avant le 25 juillet et nous devons observer ce qui a eu lieu depuis l'annonce des mesures exceptionnelles… La situation difficile nous pousse à doser nos mouvements et nos manœuvres… Le discours du président de la République est en opposition avec celui des partisans de la campagne explicative… Il soutient les catégories marginalisées et défavorisées. Or, le gouvernement nous parle de lever des compensations… On veut vendre les entreprises et les terres domaniales de l'Etat. Nous avons barré la route aux anciens gouvernements que même les pays libéraux n'auraient pas accepté », a-t-il ajouté.
Sami Tahri a mis l'accent sur l'importance d'entamer des réformes économiques. Il a critiqué l'élaboration de la Loi de finances 2022 de façon unilatérale et l'absence de mesures sociales. Il a affirmé que le pouvoir d'achat s'était détérioré de 15% en l'espace de deux mois. Il a, également, expliqué que près de 600 mille des 700 mille retraités recevaient une pension inférieure ou égale au Smig (soit 429,312 dinars par mois).


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