L'avocat Samir Dilou a réagi ce soir aux précisions apportées par le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis au sujet d'une quatorzième affaire de complot. « Le ministère public près le tribunal de première instance a démenti ce que personne n'a prétendu, à savoir, l'ouverture d'une information judiciaire », a écrit Samir Dilou sur sa page Facebook. Il ajoute : « En effet, le procureur général n'a pris aucune décision quant à l'ouverture d'une information judiciaire dans le dossier cité dans son communiqué et ce, pour une raison simple : ceci ne peut être fait qu'après les auditions et non après. Sauf s'il prend la décision de classer le dossier pour non sérieux de l'affaire. Il est à savoir que l'avocat, dont la cliente a été entendue par l'officier de la police judiciaire, a présenté au substitut du procureur général une copie de sa convocation à une audition qui a réellement eu lieu en date du 8 janvier 2024… ».
Plus tôt dans la journée, dans une déclaration à Mosaïque Fm, le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna a affirmé que « le ministère public n'avait émis aucune décision à propos de l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire concernant un complot contre la sûreté de l'Etat impliquant une partie étrangère, comme indiqué par certains médias reprenant un avocat ». Le responsable judiciaire a aussi affirmé que « les rumeurs faisant état de quatorze enquêtes à propos de complot contre la sûreté de l'Etat n'ont aucun fondement ».
Hier, l'avocat et membre du comité de défense dans l'affaire de complot, Samir Dilou a été convoqué d'urgence par le procureur général près la Cour d'appel de Tunis et auditionné au sujet de la 14e affaire de complot contre la sûreté de l'Etat. Une affaire que l'avocat a révélée à la presse et qui impliquerait le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.