Le secrétaire général du Mouvement Echaâb a critiqué, mardi 12 mars 2024, les poursuites engagées contre la présidente du Parti destourien libre (PDL) après la plainte déposée par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Invité de Moez Ben Gharbia sur Diwan FM, il a avancé que la politicienne ne méritait point la prison ni pour ce qu'elle avait déclaré au sujet des élections, ni pour sa visite au bureau d'ordre de la présidence de la République. Il a affirmé qu'il s'agissait de positions politiques et non d'insultes contre le président de l'Isie, Farouk Bouasker, rappelant qu'il a lui-même critiqué à plusieurs reprises le déroulement des précédentes élections et qu'il a même dénoncé des fraudes électorales et des financements étrangers. Il a ajouté que les excuses exigées d'Abir Moussi par l'Isie n'avaient pas lieu d'être. « Nous ne voulons plus des vents novembristes », a-t-il déclaré.
Zouhair Maghzaoui a, également, critiqué le déroulement des procès engagés en vertu décret 54 notant, dans ce même contexte, la nécessité de trouver une solution en ce qui concerne les délais judicaires. Il a jugé intolérable que des individus restent longtemps en prison sans être jugés.