La présidente de la Chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d'enfants, Nabiha Kammoun a exprimé le refus de la chambre de la récente décision du ministère de l'Education de généraliser l'année préparatoire dans les écoles primaires. Le 21 juillet dernier, la directrice générale de l'enseignement primaire au sein du ministère Nadia Ayari avait indiqué que parmi les développements pour la prochaine rentrée scolaire (2024-2025) pour le primaire, la création d'environ 172 classes pour l'enseignement préparatoire dans les écoles primaires publiques, et qui concernerait environ 5.000 garçons et filles.
Mme Kammoun a estimé que cette décision ne sert par l'intérêt supérieur de l'enfant, la plupart des enseignants qui serait affectée pour enseigner cette catégorie ne seraient pas spécialisés dans l'enseignement de cette tranche d'âge, qui demande beaucoup d'énergie et d'efforts. Par ailleurs, ces enseignants seraient proches de l'âge de la retraite. Pour elle, le ministère a recouru à ce « subterfuge » pour régler le problème du recrutement des instituteurs, tout en « sacrifiant » les diplômés de l'Institut supérieur des cadres de l'enfance. Et d'appeler à revenir sur cette décision et à séparer les années préparatoires des écoles.
