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Le président sud-coréen visé par une procédure de destitution
Publié dans Business News le 04 - 12 - 2024

Au lendemain de la tentative du chef de l'Etat d'imposer une loi martiale en Corée du Sud, l'opposition a présenté jeudi matin devant le Parlement une motion de destitution du président Yoon Suk Yeol, que le parti au pouvoir a dit vouloir rejeter.
Six partis d'opposition sud-coréens ont accusé le président Yoon Suk Yeol d'avoir « gravement et largement violé la constitution » afin d' « éviter des poursuites criminelles » lancées à son encontre, dans une motion de destitution présentée aux premières heures de la journée devant le Parlement.
« L'administration Yoon a tenté de prendre le contrôle de l'Assemblée nationale en déployant 250 membres de troupes d'élite (...) dans le bâtiment du Parlement », a déclaré le député Kim Seung-won dans un discours télévisé, évoquant « un crime impardonnable ».
De son côté, le parti au pouvoir a décidé de s'opposer à la motion de destitution, selon l'agence de presse Yonhap. « De nombreux parlementaires qui ont participé à la réunion du parti ont dit être tombés d'accord pour s'opposer à la destitution », a indiqué cette source.
La Corée du Sud a connu mercredi une journée de colère et de manifestations après le chaos de la nuit de mardi à mercredi, lorsque le président Yoon a tenté d'imposer une loi martiale pour la première fois en 40 ans.
L'avenir de M. Yoon, un ancien procureur général devenu président en 2022, est désormais incertain.
La motion de destitution, qui devra réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée, pourrait être soumise au vote dès vendredi, ont indiqué les six partis d'opposition représentés au Parlement, dont le principal d'entre eux, le Parti démocrate (centre-gauche).
"Le président est fou"
Mercredi, des milliers de Sud-Coréens ont manifesté à Séoul pour réclamer la destitution de M. Yoon.
Avec des banderoles, des bougies et des distributions de boissons chaudes, les Coréens ont montré qu'ils étaient profondément choqués d'avoir vu leur pays si proche de tourner le dos à près de 40 ans de démocratie.
« C'était comme une leçon d'histoire », dit Park Su-hyung, 39 ans. "Notre démocratie sera piétinée si nous laissons M. Yoon au pouvoir un instant de plus".
« Il fallait que je sois là ce soir, le président est fou », juge Choi Moon Jung, 55 ans, en distribuant des boissons chaudes.
M. Yoon, dont la cote de popularité était déjà au plus bas, est mis dos au mur par l'opposition comme par son propre parti après avoir instauré la loi martiale lors d'une allocution surprise tard mardi, avant d'abroger cette mesure quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.
Dans un contexte de difficultés à adopter le budget 2025, le président avait justifié ce coup de force en disant vouloir « éliminer les éléments hostiles à l'Etat » et "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes".
M. Yoon, élu de justesse en 2022 et qui n'a jamais disposé de majorité au Parlement, avait pointé du doigt une « dictature législative » et accusé les élus de l'opposition de bloquer « tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation ».
Soldats dans le Parlement
Après son annonce, des troupes ont été déployées et des hélicoptères de l'armée ont atterri sur le toit du Parlement sud-coréen. Mais 190 députés sur 300 ont pu se réunir en catastrophe dans l'hémicycle où tentaient de pénétrer des forces spéciales. Ils sont parvenus à adopter une résolution et ont obtenu l'abrogation de la mesure quelques heures à peine après son annonce.
L'imposition de la loi martiale impliquait la suspension de la vie politique, la fermeture du Parlement et la mise sous contrôle des médias.
Le ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, a annoncé qu'il avait proposé sa démission au président. « Je regrette profondément et j'assume l'entière responsabilité de la confusion et de la préoccupation causées au public par la loi martiale », a-t-il écrit dans un communiqué.
Même la formation de M. Yoon, le Parti du pouvoir au peuple, s'est démarquée de l'initiative présidentielle.
La Confédération coréenne des syndicats, plus importante intersyndicale du pays avec quelque 1,2 million de membres, a appelé à une « grève générale illimitée » jusqu'à la démission de M. Yoon, estimant qu'il avait « signé sa propre fin au pouvoir ».
La loi martiale avait été activée pour la dernière fois en 1980 en Corée du Sud, quand des centaines de milliers de personnes avaient battu le pavé pour protester contre un coup d'Etat militaire. Ces manifestations avaient été réprimées dans le sang.
Minée par les événements de la nuit précédente, la Bourse de Séoul a terminé mercredi en baisse de 1,4%.


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