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Ragouj : un cri contre l'injustice, un hymne à la vie !
Publié dans Business News le 19 - 03 - 2025

Ragouj n'est pas un simple feuilleton. Raggouj est tout un monde. Un univers qui ne s'enferme pas dans un rêve naïf, mais qui nous plonge dans la réalité d'une Tunisie souffrante. Ragouj confronte les spectateurs à une vérité : crue, parfois dure, souvent injuste. L'univers artistique de Abdelhamid Bouchnak n'a de cesse que d'intérpeler et de questionner. A travers ses personnages, Bouchnak nous confronte à une vérité poignante : celle d'un quotidien tunisien marqué par la dureté et l'injustice. Mais il nous montre aussi la résistance de ces tunisiens qui, malgré tout, continuent d'espérer. Dans le feuilleton Ragouj, nous ne pouvons regarder ailleurs. Nous sommes invités à voir au-delà de l'apparence. C'est un feuilleton qui expose les failles, sans indulgence aucune certes, mais aussi sans renier la beauté de l'humain qui est en nous.
Un regard audacieux
Abdelhamid Bouchnak nous a habitués dans ses différentes œuvres a scruté et exposé des vérités souvent négligées mais avec une grande subtilité. Ragouj en est la preuve. Sur un ton, tantôt humoristique, tantôt dramatique, Bouchnak retrace le combat douleureux de ceux que la société a marginalisés et a relégués dans l'oubli. Ragouj est un récit authentique qui met à nue les inégalités flagrantes entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui luttent pour la dignité.
Ragouj reflète notre société, une Tunisie où, en apparence, tout va bien, mais où, en réalité, le drame se cache. Une Tunisie déchirée entre espoir et désespoir, entre respect de la loi et transgression, entre justice et iniquité.
Le dilemme social
Ragouj suscite un sentiment partagé, oscillant entre l'imperatif de l'application de loi et la nécessité parfois de la contourner afin de permettre aux personnes en difficulté de travailler et subvenir à leurs besoins. Il nous pousse à réfléchir sur une question fondamentale qui traverse la Tunisie depuis la révolution : celle de la démocratie et de ses règles. Le principe d'égalité des citoyens devant la loi met fin aux privilèges et aux priviligiés. Mais cette loi, parfois déconnectée des réalités actuelles, apparaît comme dépassée. D'autres fois, elle est conçue de manière rigide, avec des zones d'ombre qui peuvent être utilisées contre les citoyens.
Ragouj est donc une invitation à une prise de conscience que certaines lois sont rigide parce qu'elles ne tiennent pas compte des conditions précaires des plus vulnérables et obsolètes parce qu'elles ne tiennent pas compte de l'évolution des pratiques sociales.
"Ni héros, ni héroïne : un personnage, une histoire"
À travers la construction de ses personnages, Bouchnak leur offre une profondeur émotive unique, créant pour chacun d'eux un moment à part. Dans l'univers de Ragouj, il n'y a ni héros ni héroïnes ; chaque personnage est le principal acteur de sa propre histoire. Tous, sans exception, sont les protagonistes de leurs propres luttes intérieures et extérieures. Sa véritable force réside dans le lien qu'il parvient à tisser entre le public et ses personnages. Peu importe si nous les aimons ou les détestons, ce qui prime c'est cet attachement viscéral, presque inévitable avec chaque personnage.
Dans le feuilleton Ragouj, chaque épisode est un cri de révolte contre l'injustice, la disparité sociale, l'abus d'autorité et de pouvoir. Mais chaque épisode est aussi un hymne à l'amour, à l'amitié, à la femme, à la paix.
Ragouj, ce feuilleton qui touche l'âme, laisse une empreinte douloureuse, certes, mais il est beau, dans sa tristesse, beau par la vérité qu'il livre. Car même dans cette noirceur, il y a encore des rêves, des éclats d'espoir portés par ceux qui n'ont jamais cessé d'y croire.


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