La Cour d'appel de Tunis a confirmé la peine prononcée en première instance contre l'homme d'affaires Samir Jaieb : cinq ans et un mois de prison, assortis d'amendes s'élevant à dix millions de dinars. Cette décision fait suite à des accusations de détention illégale de devises, d'ouverture non autorisée de comptes bancaires à l'étranger et d'opérations financières illicites entre résidents et non-résidents. En octobre 2024, la chambre d'accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière a émis un mandat de dépôt à son encontre pour des faits présumés de blanchiment, de corruption et de malversations dans le cadre de l'acquisition de biens confisqués. D'autres personnalités sont impliquées dans cette affaire. La détention préventive de certains d'entre eux a été prolongée de quatre mois, notamment pour des accusations d'extorsion, de corruption et de mauvaise gestion. Par ailleurs, une autre affaire a conduit, le 28 mai dernier, à la condamnation de Samir Jaieb à deux ans de prison pour non-respect des obligations légales de déclaration de documents et de renseignements dans les délais impartis. En plus des peines de prison, les autorités judiciaires ont ordonné le gel des avoirs, des comptes bancaires et des biens immobiliers appartenant à Samir Jaieb. Ses entreprises ont été placées sous tutelle judiciaire.