La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme, près du tribunal de première instance de Tunis, a condamné par contumace Maher Larifi à 37 ans de prison ferme, avec exécution immédiate. Identifié comme membre actif de la jeunesse du mouvement Ennahdha, Maher Larifi fait également l'objet d'une décision de mise sous surveillance administrative pour une durée de cinq ans, qui prendra effet à l'issue de sa peine carcérale. L'affaire trouve son origine dans une plainte déposée par la députée Fatma Mseddi, qui accuse Maher Larifi de provocation au meurtre et d'appels au "takfir" via les réseaux sociaux – des faits qualifiés d'incitation à des actes terroristes au regard de la législation tunisienne.