L'Institut de presse et des sciences de l'information (Ipsi) a réagi, lundi 25 août 2025, avec une profonde tristesse, au décès du journaliste palestinien Ahmed Abou Aziz, diplômé de l'Institut et doctorant en sciences de l'information et de la communication. Le journaliste a perdu la vie à Gaza à la suite d'un bombardement mené par les forces d'occupation israéliennes. L'Institut a présenté ses condoléances à la famille du défunt, à ses proches ainsi qu'à ses collègues, tout en dénonçant avec fermeté le ciblage systématique des journalistes à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés. Il a rappelé que ce drame venait s'ajouter à une longue série d'attaques visant les professionnels des médias dans la région.
Il convient de rappeler que, dans la même journée, cinq journalistes palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes ayant notamment visé le complexe médical Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Parmi eux figuraient le journaliste d'Al Jazeera Mohammad Salama, le photographe de Reuters Hossam al-Masri, le journaliste de NBC Moaz Abu Taha, ainsi que la journaliste d'Independent Arabia et d'Associated Press Mariam Abou Deqqa. Plus tard dans la matinée, les mêmes sources médicales ont annoncé le décès d'Ahmed Abou Aziz, correspondant pour plusieurs médias dont la radio tunisienne Diwan FM, des suites de ses blessures, portant à cinq le nombre de journalistes tués dans cette attaque qui a coûté la vie à au moins quinze personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie est survenue trois semaines après une frappe israélienne ayant tué quatre journalistes d'Al Jazeera et confirme que ce conflit reste le plus meurtrier pour la profession, avec plus de 200 journalistes et travailleurs des médias tués à Gaza depuis le début de la guerre.