Le 23 septembre 2025, devant l'Assemblée générale des Nations Unies, Donald Trump a une nouvelle fois attiré l'attention par des propos qui rappellent étrangement le culte de la personnalité des régimes autoritaires. Le président républicain a déclaré, parlant de lui à la troisième personne : « Trump avait raison sur tout », avant d'ajouter : « Je ne dis pas cela pour me vanter, mais c'est vrai. J'ai eu raison sur tout. » Cette affirmation péremptoire a immédiatement fait réagir les observateurs. Elle évoque le célèbre slogan fasciste italien « Mussolini ha sempre ragione » (« Mussolini a toujours raison »), qui symbolisait l'autorité incontestée du Duce et l'absence de remise en question permise sous son régime. Comme Mussolini, Trump semble vouloir inscrire sa propre certitude et ses décisions comme des vérités absolues, devant la communauté internationale. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il affirme avoir « raison sur tout ».
Dans son discours, le président américain a aussi critiqué l'efficacité de l'ONU, dénoncé certaines politiques européennes, et réaffirmé son soutien sans réserve à Israël, tout en proposant des solutions controversées pour la bande de Gaza. Ces interventions, ponctuées de jugements catégoriques, renforcent l'image d'un dirigeant qui, comme ses modèles historiques, place sa propre vision au-dessus du débat collectif. Si le contexte historique et politique diffère grandement, la comparaison avec Mussolini souligne le style autoritaire et l'usage de la rhétorique de certitude absolue. La scène de l'ONU, théâtre de la diplomatie mondiale, a ainsi été le cadre d'une démonstration de confiance en soi poussée à l'extrême, laissant certains analystes inquiets quant aux implications de ce type de discours sur la gouvernance internationale.