Deux nouveaux mots issus de la langue arabe, "chakchouka" et "zaatar", viennent d'être intégrés à la version numérique du dictionnaire Le Petit Robert, référence incontournable de la lexicographie française. Leur inclusion dans la version imprimée est prévue pour l'édition 2026, selon la dernière mise à jour de l'application officielle du dictionnaire. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la mise à jour annuelle de l'ouvrage, qui accueille chaque année plusieurs centaines de nouveaux termes, reflétant l'évolution du français contemporain et l'enrichissement constant de la langue par des apports culturels et linguistiques étrangers. Une richesse culinaire à l'origine de nombreuses entrées arabes Les deux nouveaux venus — chakchouka, un plat d'origine maghrébine à base de tomates, poivrons et œufs, et zaatar, un mélange d'épices populaire au Levant — rejoignent une longue liste de mots d'origine arabe déjà intégrés dans les dictionnaires français, notamment dans le champ culinaire. Des termes comme taboulé, houmous, falafel, tajine, couscous, harissa ou encore chorba font désormais partie intégrante du lexique gastronomique français, témoignant de l'influence croissante des cultures du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord dans la langue et le quotidien francophones. Cette évolution s'inscrit dans une dynamique plus large où la langue française intègre progressivement des mots issus de langues étrangères, notamment dans les domaines de la gastronomie, de la technologie ou des modes de vie. L'arabe, avec des siècles d'échanges culturels, figure parmi les langues les plus contributrices, aux côtés de l'anglais, de l'italien ou de l'espagnol. Le Petit Robert, reconnu pour sa rigueur et sa réactivité face à l'évolution du langage, joue un rôle de premier plan dans la reconnaissance officielle de ces termes populaires dans l'usage courant.