La Tunisie sera l'une des plus fortes croissances sur les marchés de la région MENA en 2014. Elle atteindra 2,2 milliards de dollars à cette date. C'est ce que révèle un rapport réalisé par Pyramid, un bureau de conseil de notoriété internationale à Cambridge. Le marché des télécommunications tunisien aura une croissance des plus importantes en comparaison avec d'autres marchés MENA. La croissance des recettes totales de télécommunications est estimée à un taux de croissance de 5,4 % par an au cours des cinq prochaines années. Le marché des communications en Tunisie offre un profil précis de la convergence des télécommunications, des médias et du secteur de la technologie dans le pays. Le rapport, composé de 24 pages, fournit une analyse détaillée de la concurrence des secteurs fixe et mobile. Il assure un suivi des parts de marché des technologies et des services, tels que WiMax, IPTV et VoIP. Il offre une vue globale du marché de la communication. Il analyse les grandes tendances. Il évalue les opportunités à court terme et le facteur risque à venir. La pénétration fixe et mobile, en Tunisie, a été parmi les plus élevées de la région en 2008. Elle a atteint respectivement 82,1% et 11,5%. Cependant, le taux de pénétration de la bande large a été faible avec seulement 2,2%. Ceci indique que ce taux peut encore croître, constate Sylwia Boguszewska, analyste chez Pyramid Research et auteur du rapport. D'ailleurs, l'appel d'offre du gouvernement tunisien au profit d'un troisième opérateur entre dans cette perspective de croissance. Mme Boguszewska s'explique : «Bien que le marché se contrate en 2009, il rebondira grâce aux services de la bande passante qui offrent une croissance des plus rapides parmi les autres grands segments du marché». Ces services seront une source considérable de croissance les cinq prochaines années, avec un TCAC de 15,1% entre 2009 et 2014. Ils produiront, selon les prévisions, des recettes de 174 millions de dollars en 2014, soit en hausse de 81 millions de dollars par rapport à 2008. «Cette croissance compensera la baisse d'utilisation des services Internet à bande étroite qui ne génèrera que 4 millions de dollars de revenus en 2014», conclut l'analyste.