Présent lors du journal de 20 heures de la télévision nationale, Adnène Mnasser, porte-parole de la présidence déclare que la décision prise par le gouvernement d'expulser l'ambassadeur syrien en Tunisie n'était pas hâtive et qu'elle a été prise en totale concertation avec les parties concernées (président de la République et gouvernement), « procédure normale et naturelle dans une démocratie ». En effet, « la majorité des partis politiques » aurait appelé à « prendre une position claire et forte concernant la situation en Syrie ». Toujours selon le porte-parole de la présidence, cette décision aurait été prise « dans le respect des procédures diplomatiques ». Adnène Mnasser a également affirmé que « la présidence de la République et le gouvernement sont habilités à prendre de telles décisions conformément au projet d'organisation provisoire des pouvoirs ». Quant à la situation des ressortissants tunisiens en Syrie, Adnène Mnasser se veut rassurant, non en affirmant que « Dieu protégera nos ressortissants tunisiens » comme déclaré par Hamadi Jebali, mais en déclarant que le nombre de tunisiens résidant en Syrie est « volontairement exagéré », que la majorité aurait « rejoint la Tunisie depuis le début des derniers événements en Syrie » et que « l'ambassade tunisienne serait en contact avec les restants ».