La présidence de la République a publié un communiqué mercredi 27 juin 2012 à 13 heures dans lequel elle affirme que Moncef Marzouki a refusé aujourd'hui de signer deux projets de loi relatifs à la convention liée à la création du Fonds monétaire international et l'augmentation de la part de la Tunisie dans les crédits alloués à un montant de 258,7 millions de dinars. La présidence demande à ce qu'on temporise la signature de ces lois jusqu'à ce qu'on se penche sur les projets de loi soumis par quelques députés. Ces lois sont liées à l'audit des dettes tunisiennes déjà souscrites auprès d'établissements internationaux de crédit et des pays étrangers. La présidence précise que la Tunisie tient à respecter, certes, ses engagements et les conventions internationales, mais elle tient davantage au respect des besoins de la Révolution en termes d'équité sociale et de lutte contre la pauvreté et la précarité. La Tunisie, déclare la présidence de la République, veut savoir si les dettes ont été souscrites au nom de la Tunisie ou au nom de l'ancien régime et si elles ont été utilisées pour l'intérêt de la Tunisie et de son peuple ou pour servir l'ancien régime et sa dictature. R.B.H.