Le rapport de la médecine légale après examen de la jeune fille violée par deux policiers est fin prêt et établit les conclusions qui sont d'ordre trop technique. Il ressort, toutefois de ce rapport, que la jeune fille présente, outre la description détaillée de certaines parties de son corps, dont notamment celles génitales, « une ecchymose récente de la face interne de l'hémi-lèvre inférieure gauche de 1 cm de long ainsi qu'une ulcération ecchymotique récente de la fourchette vulvaire de 0,5 cm de long. Une lecture primaire de ces points du rapport laisse entendre qu'il y a eu violences subies par la jeune fille. Mais la conclusion de l'existence du délit de viol ou non reste du ressort du juge d'instruction, seul habilité à prononcer des conclusions définitives