Suite aux événements du 18 octobre 2012 qui ont conduit à l'assassinat d'un membre de Nidaa Tounes, l'Union régionale de travail (URT) de Tataouine a rendu publicun communiqué dans lequel il fait porter la responsabilité des violences, notamment à la Ligue de protection de la révolution et aux forces de l'ordre. Ainsi, la Ligue de protection de la révolution et tous ceux qui ont appelé à cette manifestation sont responsables, selon l'Union, de ce qui s'est passé et donc de l'assassinat du coordinateur provisoire de Nidaa Tounes dans la ville, Lotfi Nagdh. L'organisation pointe également du doigt les autorités administratives et sécuritaires régionales, qui n'ont pas su faire respecter la loi, mettre fin aux violences, protéger les établissements publics et privés et garantir la sécurité des citoyens. Dans ce cadre, l'URT Tataouine réclame l'ouverture d'une enquête «immédiate» pour déterminer les responsabilités de chacun et de poursuivre en justice les responsables du meurtre. L'union a tenu à mentionner, dans son communiqué, son refus de prendre part à cette manifestation, «convaincue que le militantisme politique, social et civie ne peut être bénéfique sans légitimité et responsabilité».