Le ministère de la Justice réagit, ce mercredi 16 janvier 2013 au communiqué de Human Rights Watch publié le jour même. Le ministère explique que ni l'organisation ni sa représentante Emna Guellali ont le droit d'accès aux données des magistrats révoqués, car elles sont régies par le droit international et les normes relatives à la protection des données personnelles. Il précise, également, que cet organisme ou n'importe quel autre organisme, n'ont aucun pouvoir de contrôle sur les décisions de l'administration et que ceci relève des prérogatives du Tribunal administratif qui, lui seul, peut évaluer si cette décision peut être contestée ou non. Il souligne, également, que la transparence ne permet pas, même à l'administration, d'exposer les gens et de les diffamer. Le ministère de la Justice a appelé, dans ce contexte, Emna Gellali à cesser ses préjugés qui l'ont conduit auparavant à prendre une position hâtive et partiale sur cette question, expliquant qu'elle n'a pas essayé de connaître la version du ministère ou sa position et de rester neutre comme l'imposent ses activités en tant que défenseur des droits de l'Homme.