Invité sur le plateau de Shems Fm, le secrétaire exécutif d'Al Joumhouri Yacine Brahim est revenu sur la coalition toute récente formée par son parti Al Joumhouri, Al Massar et Nidaa Tounes. Qualifiant cette coalition de "famille progressiste", M. Brahim a commencé par préciser qu'il s'agit de la concrétisation d'une initiative qui date déjà de l'été dernier, afin de s'acheminer vers un équilibre entre les forces politiques dans le pays. M. Brahim a, par ailleurs, formellement démenti que le leader d'Al Joumhouri ait réclamé sa candidature aux présidentielles lors des discussions au sein de la coalition. Il a ajouté: "M. Chebbi n'est même pas "le" candidat à la présidence au sein de notre parti. Notre démarche consiste à avoir , d'abord, un candidat pour chaque parti, ce qui n'a pas encore été fait à Al Joumhouri, ensuite de choisir un seul et unique candidat pour la famille progressiste. Telle est notre ambition!". Dans le même contexte, M. Brahim a affirmé que Nidaa Tounes s'estime encore en phase de structuration. "Il est donc trop tôt de parler d'élections et de candidats avec Nidaa Tounes", a-t-il précisé. Par ailleurs et revenant sur les pourparlers autour du remaniement ministériel prévu prochainement. Yassine Brahim a attesté que le bureau politique d'Al Joumhouri a passé près de 8 heures à discuter des conditions qu'il exige afin de réformer le gouvernement. Selon M. Brahim, cinq recommandations sont ressorties de ces discussions, à savoir, la fixation de la date des prochaines élections, la neutralité des ministères de la souveraineté, la prise de position claire contre les LPR, l'élaboration de la loi électorale et la neutralité de l'administration et des mosquées. "Il s'agit là de conditions sine qua non et nous ne cherchons absolument pas à avoir des portefeuilles ministériels, comme il nous a été proposé", a-t-il ajouté.