Les syndicalistes du monde la presse, à l'instar de Zied El Héni et Néji Bghouri ont évoqué le dépôt récent à la présidence du gouvernement de la demande de création de l'Organisation tunisienne de la protection des journalistes. Cette organisation se chargera du contrôle de tous les dépassements ou abus contre les journalistes, les techniciens ainsi que tous les professionnels du monde des médias. Un nouveau concept est né à partir de cette organisation, déjà adopté par nos deux confrères cités ci-haut, à savoir la publication d'une "liste noire des prédateurs de la presse" englobant les noms et photos de "tous les ennemis de la liberté de la presse". Zied El Héni a déclaré à Business News que "les agressions, verbales et physiques contre les professionnels des médias, au lieu de baisser, se sont accentuées". "Et en dépit des communiqués et sit-in et autres moyens de protestation déployés, aucune mesure n'a été entreprise contre ces agresseurs". Ainsi, il a été proposé de créer cette liste noire, des personnes à poursuivre. En outre, M. El Héni a expliqué que l'organisation compte contacter les pays démocratiques amis, afin de leur communiquer cette liste et leur demander de refuser l'octroi de visas de séjour à ces personnes citées. De son côté, Néji B'ghouri a déjà proposé les noms de Mehdi Mabrouk et Ameur Lâarayedh, à intégrer. Mais la liste définitive sera, selon M. El Héni, "décidée par le bureau de l'association après concertations, sur la base de dossiers solides". D.M
