Le mouvement Ennahdha a publié, aujourd'hui 4 octobre, un communiqué dans lequel il s'est exprimé par rapport aux révélations de Taïeb Laâguili relativement aux assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi. Le parti islamiste a précisé que son bureau juridique a suivi de près la conférence de presse donnée hier et a ajouté que celle-ci était « truffée d'accusations d'une extrême gravité et de diffamations présentant un aspect criminel passible de poursuites judiciaires car elles recèlent des falsifications et des vices de formes qui mettent en péril le pays et sa sécurité et qui tentent d'impliquer Ennahdha dans les meurtres de Belaïd et de Brahmi en évoquant une certaine relation entre Ennahdha et le dirigeant libyen Abdelhakim Belhaj, dans le but de nuire à la scène politique et à la Tunisie ». Présentant ainsi la conférence de presse de Laâguili et les faits qui y ont été exposés comme un «crime», le parti islamiste a énoncé, dans son communiqué, sa décision de porter plainte et d'entreprendre les procédures judiciaires qui s'imposent. Le bureau juridique d'Ennahdha n'a pas manqué, à la fin dudit communiqué, d'exhorter les autorités judiciaires « à s'opposer, dans les plus brefs délais, à ce type de contre-vérités susceptibles de nuire à la sécurité des Tunisiens ». I.O.