Invité à l'émission de Hamza Belloumi sur Shems Fm aujourd'hui 30 décembre 2013, le ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khademi, n'a pas voulu se prononcer clairement, ni exprimer sa réaction suite à l'annonce de l'arrestation du chef du mouvement Ansar Chariâa Abou Iyadh. Usant de la langue de bois par excellence, M. Khademi n'a pas arrêté de rappeler la volonté en Tunisie de respecter droits de l'Homme. Il a affirmé: "Théoriquement, nous sommes contre toute forme de fanatisme et de terrorisme, mais c'est à la justice de faire ses investigations et de statuer sur les faits". Et d'ajouter: "Le message principal est que le terrorisme ne peut survivre dans notre pays. Mais ceci reste une question policière, sécuritaire et judiciaire". Ainsi, et en dépit de l'insistance du journaliste, le ministre des Affaires religieuses, n'a jamais prononcé le nom d'Abou Iyadh, et a évité de parler de faits précis. Il est resté évasif et maîtrisant, à la perfection, des propos sommaires et vagues.