Suite à la tenue du procès la concernant, la jeune fille violée par des policiers s'est exprimée dans un reportage diffusé sur France 3. Après avoir décrit le viol collectif dont elle a été victime, Meriem est revenue sur son installation en France depuis quelques mois. « J'ai peur que les familles de mes agresseurs ne veuillent se venger » suite au dernier verdict ayant abouti à une peine de 7 ans de prison pour les policiers violeurs. Meriem a rappelé, au passage, qu'elle a déjà été la cible de plusieurs menaces. Son avocat martin Pradel, dans le bureau duquel l'entrevue a été organisée, a déclaré : « on voit qu'il y a une vraie question de société posée à la Tunisie, avec une femme qui, parce qu'elle a été violée, était obligée de se justifier et qui a été accusée d'avoir été un objet de tentation pour ces policiers. C'est là que ça pose un problème de conscience à toute la Tunisie ». Rappelons que l'avocat des accusés Fethi Laâyouni avait avancé une version des faits selon laquelle, c'est la jeune fille violée qui aurait fait des avances auxquelles ses clients n'ont fait que répondre.