Nous poursuivons, aujourd'hui, la présentation, les biographies de dix autres candidats à la prochaine élection présidentielle, sachant que le dépôt des candidatures a été clôturé, hier, lundi 22 septembre 2014 avec pas moins de 70 candidats à la clé. Emna Mansour Karoui, candidate du Mouvement démocratique pour la réforme et la construction. Diplômée de l'université de Strasbourg en 1986 en économie et gestion, Emna Mansour Karoui est présidente du Mouvement Démocratique de Réforme et d'Edification. Le MDRE est un petit parti, assez peu connu et très peu actif. En mars 2014, Emna Mansour Karoui avait fait un éloge appuyé du parti islamiste Ennahdha, en déclarant que ses membres sont les seuls à avoir lutté contre Ben Ali. Emna Mansour Karoui est très peu connue des Tunisiens. Leila Hammami, indépendante, elle est professeur universitaire, chercheur et conseiller d'Organisations internationales en Grande Bretagne. Elle s'est faite connaître du grand public lorsqu'elle avait publié, le 8 juin 2014, un statut sur sa page Facebook officielle dans lequel elle a douté de son éventuelle liquidation physique à cause de sa détention de dossiers de corruption qui impliquent la Banque africaine de développement (BAD). Leila Hammami a, également, cité les noms de ses ennemis, soulignant qu'elle avait reçu un appel téléphonique depuis l'étranger, la menaçant d'assassinat. Elle avait, également, suscité une polémique pour de présumés propos racistes. Mehrez Boussayene, président du Comité National Olympique Tunisien (CNOT). Ancien magistrat, Mehrez Boussayene exerce depuis près de 30 ans plusieurs disciplines du droit des affaires et du droit judiciaire et immobilier, tant en contentieux qu'en conseil et en arbitrage. Cette double expérience lui a permis de disposer d'une grande expérience dans des domaines variés. Avant de rejoindre le barreau, il était rapporteur au Tribunal Immobilier de Tunis et juge d'instruction au Tribunal de première Instance de Tunis. Membre de l'Union Internationale des Avocats « UIA » et ses commissions, il est aussi président de la Fédération Tunisienne de Tennis et arbitre en droit du sport auprès du Comité National Olympique Tunisien. Mohamed Ghazi Ben Tounes, ancien banquier et chef d'entreprise, il n'a pas eu, jusque-là, une activité publique. Il est connu par un cercle restreint dans le milieu bancaire et celui des affaires. Lazhar Bali, président du parti Al-Amen, il est né le novembre 1959 à Sfax. Homme d'affaires, titulaire du doctorat 3ème cycle en architecture, il a fait deux ans de spécialité de restauration archéologique à l'Université de Rome en Italie (1957 – 1989) avant de devenir promoteur immobilier et gérant de sociétés de 1991 à 2011. Hamouda Ben Slama, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous l'ancien régime de Ben Ali, membre fondateur du MDS (Mouvement des Démocrates Socialistes) et de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH). Proche d'Abdelfettah Mourou et entretenant d'étroites relations avec Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali et d'autres dirigeants du Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) avant sa transformation en Ennahdha, il avait participé, au lendemain du 7 novembre 1987, aux contacts établis entre le MTI et le pouvoir, dans un esprit d'apaisement devant aboutir à un pacte national. Prenant part aux tentatives de réalisation des réformes politiques, il a été, tour-à-tour, secrétaire d'Etat à la Santé puis Ministre de la Jeunesse et de l'Enfance, d'avril 1988 à février 1991. Ben Ali ayant décidé la rupture avec les islamistes et le recours à un « traitement sécuritaire », Ben Slama a quitté le gouvernement et refusé un poste d'ambassadeur. Yassine Chennoufi, homme d'affaires, il met en avant son expérience dans le milieu comme atout, il a collecté 18.000 signatures de recommandation et croit en ses chances d'accéder au palais de Carthage Sofien Ben Naceur, né le 20 juillet 1961 à Ezzahra, il est homme d'affaires expatrié, mais qui, en même temps, investit en Tunisie. Il déclare avoir collecté plus de 14 mille signatures de citoyens électeurs. Mohamed Nizar Tezni, PDG de Hélios Stratégia Tunisie depuis juin 2004, il avait fait l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris de 1992 à 1996. Manar Skandrani, président du parti Al-Mousalaha (Réconciliation). Manar Skandarani déclare qu'il faisait des affaires dans le commerce de la viande halal. Il considère Cheikh Rached Ghannouchi comme étant un père pour lui, et reconnaît être disponible pour effectuer les missions qui lui sont confiées par le parti.
