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Vidéo de Moncef Marzouki hystérique, ponctuée de grossièretés, d'insultes et d'un toz !
Publié dans Business News le 13 - 10 - 2014

Moncef Marzouki, actuel président de la République, a entamé en bonne et due forme sa campagne électorale pour la présidentielle. Il a ainsi rencontré les membres des coordinations régionales de son équipe de campagne, hier dimanche 12 octobre 2014, à l'Hôtel Le Royal à Hammamet et a prononcé un speech d'une quinzaine de minutes suivi, ensuite, par une séance de questions réponses.
Moncef Marzouki a entamé son allocution calmement avant de s'enflammer au fil des minutes, comme le ferait tout candidat à une présidentielle. A la différence près que les autres candidats n'usent pas de vulgarités dans leurs discours et, surtout, n'accusent pas sans vergogne leurs adversaires politiques.
Paradoxalement, Moncef Marzouki n'a pas cessé, durant toute son intervention, d'axer sur la nécessité de respecter les valeurs. Des valeurs qu'il n'a lui-même pas respectées au regard de cette vidéo bien enflammée, frisant l'hystérie.
D'après lui, cette élection est la dernière bataille entre la révolution et la contre-révolution. C'est même l'étape la plus importante de notre Histoire moderne. C'est la première fois dans l'Histoire que l'ensemble des Tunisiens vont se diriger aux urnes pour choisir leur président. Même Bourguiba n'a pas eu cet honneur, a déclaré Marzouki précisant qu'il pouvait aller à ces élections et les gagner à 70-80%, mais qu'il ne voulait pas être concurrencé.
Tentant de rassurer ses troupes, il a déclaré que la visite de Ban Ki-moon en Tunisie hier n'était pas fortuite. Le SG de l'ONU a une grande admiration pour la Tunisie et le monde entier considère que la Tunisie est l'étincelle et le phare. « Si, que Dieu nous en préserve, l'ancien régime revient au pouvoir, la Tunisie reviendra dans la file des pays ratés et plus personne ne la regardera », a déclaré le candidat faisant remarquer que tout cela n'est pas relevé par les médias qui considèrent ça comme ordinaire, alors que c'est l'essentiel.
Moncef Marzouki commence, juste après, à s'énerver, d'après le ton de sa voix, en invitant ses troupes à saisir ce moment historique. Il commence par tancer ceux qui parlent du prestige en se moquant d'eux. « Ils nous disent que la définition du prestige c'est d'être beau et étincelant », dit-il ironiquement en montrant son costume et au milieu des applaudissements. « Je ne brille pas et je ne porterai pas de cravate ni aujourd'hui, ni demain, car ceux qui ont fait la révolution ne portaient pas de cravate ! », poursuit-il.
Il tance ensuite les corps judiciaire et médiatique en épinglant les magistrats corrompus. « ça fait trente ans que je supporte leur télévision et je la supporte encore. Je continue à supporter ce secteur de l'information corrompu, mensonger et qui n'a aucun titre pour parler au nom des Tunisiens. On doit en finir avec tout cela ! »
Moncef Marzouki s'enflamme davantage et déclare à haute voix que la bataille n'est pas une bataille de programmes, mais une bataille de valeurs. « Ils disent tous qu'on aime la révolution et l'équité sociale et régionale. Toz ! Du pipeau !» dit-il.
S'ensuit après une véritable crise d'hystérie, au milieu d'une nouvelle salve d'applaudissements, où l'on voit Marzouki parler de valeurs en dénigrant ses adversaires à volonté. « Ils n'ont pas honte à aller acheter les voix. Ces gens-là qui se taisaient durant 25 ans montrent leurs figures partout et disent qu'ils veulent sauver le pays. Le sauver de qui ? Des démocrates comme moi ? Je suis allé en prison et je suis allé en exil pour ce pays ! Ils sont sortis de sous les tables ces gens qui n'ont pas honte ! Ils veulent sauver le pays alors que c'est eux qui l'ont mené à l'abîme ! »
Moncef Marzouki continue sa crise en valorisant son camp et en insultant le camp adverse : « Nous, on représente les valeurs réelles, les valeurs de l'islam, les valeurs de l'arabité, les valeurs du travail, les valeurs de l'honnêteté, l'espoir. Eux, ils ne représentent que le mensonge, que la corruption, que la falsification. » Moncef Marzouki est interrompu, dans sa diatribe, par un laudateur qui lui crie « Tu es notre président et il n'y en aura pas d'autre », déclenchant une salve d'applaudissements.
Le candidat revient à la charge en attirant l'attention de son auditoire sur le fait qu'on ne peut pas créer une démocratie avec de l'argent sale, ou avec l'achat de moutons, d'un kilo de viande ou encore de parrainages pour les candidatures.
Il recommande après ses troupes de mener une campagne basée sur la vérité et d'éviter totalement le mensonge, avant d'entamer un autre tour de dénigrement des adversaires politiques. Cette fois, c'est à propos de la communication qui, pour lui, est l'art de mentir aux gens et de maquiller la vérité à coups de millions.
« Nous sommes face à des gens qui n'ont pas de valeurs, qui vous méprisent, qui nous méprisent. Ces gens-là se basent sur le mépris, sur le « dhalaf », sur la prétention. Il faut aller à la campagne en déclarant que nous représentons les valeurs et que, en face, ils représentent la corruption ! », dit-il jurant la vengeance ! Dans son hystérie, Moncef Marzouki et s'écrie tançant ses adversaires politiques : « Il n'y a pas de citoyens de seconde zone, nous sommes tous des citoyens, de Bizerte, à la Marsa ou à Borj El Kadhra », rétorquant ainsi à ceux qui selon ses dires, veulent faire de nous des serviteurs.
Il continue sur sa lancée en accusant ses adversaires politiques de racisme et régionalisme (ou plutôt de lutte de classes) sans manquer d'épingler Béji Caïd Essebsi à propos de sa sortie sur Mehrezia Lâabidi « ce n'est qu'une femme ». Il ne citera même pas le nom de BCE se suffisant d'un « l'autre » prononcé sur un ton de mépris.
Ressortant sa carte ultime de « fils du peuple » il dit : « Je suis un président citoyen, je suis un président citoyen. Je suis un citoyen comme vous tous. Pendant 30 ans, j'ai travaillé comme médecin, les pieds salis de boue à El Kalâa, à Akouda et à Hammam Sousse […] et pendant 20 ans j'ai lutté contre ce régime minable, contre le mensonge et la corruption ». Il en rajoute une couche sur ses appels à la division en tançant ses adversaires au pouvoir, notamment ceux ayant fait partie de l'ancien régime, « ces gens-là viennent aujourd'hui vous mentir et vous faire croire qu'ils apportent des solutions aux problèmes qu'eux-mêmes ont créé. Ils pratiquent toutes sortes de mépris et croient qu'ils sont nos seigneurs et que nous sommes leurs esclaves ».
A la fin, tout en disant « en avoir gros sur le cœur », Marzouki est interrompu par un des présents dans la salle, qui a visiblement préparé un discours tout prêt à prononcer. « J'ai été honoré de vous rencontrer à Carthage et je suis fier que vous soyez mon président. Je suis fier d'être gouverné par une personne éduquée et instruite et qui connait les valeurs humaines », a-t-il dit. Dans un spectacle des plus affligeants, l'homme poursuit sa prose en formulant une demande à Moncef Marzouki « de le laisser lui baiser le front » en signe de reconnaissance. S'en suit une scène de grande émotion feinte d'un Moncef Marzouki qui, à son tour, l'embrasse et le prend dans ses bras, sous les applaudissements des présents.


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