L'Instance Vérité et Dignité (IVD) est revenue, dans un communiqué rendu public aujourd'hui mercredi 7 janvier 2015, sur la polémique des archives de la présidence. Elle indique qu'elle représente une structure neutre et indépendante qui travaille dans le cadre de la loi et que personne n'a le droit de s'immiscer dans ses travaux ou de lui imposer une approche quant à la forme de son exercice. L'Instance précise, encore, que la loi sur la justice transitionnelle lui a accordé des attributions lui permettant de ne pas s'astreindre aux principes généraux de la loi pénale et de pouvoir disposer des archives en général, plus particulièrement de celles de la présidence de la République qui sont susceptibles de lui permettre de parvenir à la vérité dans les multiples cas de violations concernées par la loi. L'IVD, ajoute le communiqué, dispose de toutes les autorisations pour le transport des archives en question et pour la conservation des documents touchant à la sécurité de l'Etat classés « top secret », tout en assurant qu'elle possède toutes les correspondances prouvant la légalité de ses actions. Le communiqué conclut que l'Instance apporte ces éclaircissements suite aux agissements du syndicat sécuritaire de la présidence de la République et à la campagne menée contre l'IVD, ses membres et ses prérogatives de la part de plusieurs parties