Le conseiller politique à la présidence de la République, Mohsen Marzouk, est revenu vendredi 13 février 2015, sur les déclarations du secrétaire général du CPR, Imed Daïmi, à son encontre, où ce dernier a critiqué le fait que M. Marzouk ait été désappointé par l'état du Palais de Carthage. En effet, Imed Daïmi avait signifié que la poussière qui se trouve sur les meubles était celle laissée par les visiteurs de l'ancien président Marzouki, et qu'il était « fier de la respirer chaque jour auprès des habitants du sud » lui ayant accordé leur confiance en le choisissant comme député. Intervenant sur les ondes de Shems Fm, Mohsen Marzouk a contesté un tel niveau de débat venant d'un ancien responsable au Palais de Carthage, tout en conseillant au député CPR « d'arrêter de respirer de la poussière, puisque cela pourrait nuire à sa santé et avoir des répercussions néfastes sur ses capacités mentales ». L'ancien directeur de campagne de BCE, a également mis en exergue la contradiction des propos de Imed Daïmi, lui signifiant que la poussière dont il parlait ne lui a accordé au final que 4 sièges, contre 86 à Nidaa Tounes. Et de conclure : « M. Daimi et son président ont tellement respiré de poussière, qu'ils ont fini par perdre les élections et qu'une autre équipe les a remplacé ». Mohsen Marzouk a ainsi rappelé que le Palais de Carthage est la vitrine de la Tunisie et qu'il est primordial qu'il soit restauré et maintenu en état pour les visites officielles, mais également pour les générations futures.