Zouhaïr Gombri a été condamné par contumace, le 1er avril 2015, à 15 jours de prison pour avoir diffusé une interview avec Mohamed Ghariani, ancien secrétaire général du RCD et conseiller de Nidaa Tounes. Il était sur le plateau de Cap FM avec Hassen Hameli et Sofiane Ben Farhat le matin du 2 avril pour livrer sa version des faits. M.Gombri s'est dit surpris du jugement dont il fait l'objet surtout qu'il n'a pas été convoqué pour comparaitre devant le juge. Concernant l'interview avec Mohamed Ghariani, le directeur de Hannibal TV a expliqué que l'objectif de cette interview est de faire la lumière sur les débuts de discordes entre le conseiller et son parti, Nidaa Tounes. Il a également rappelé que Mohamed Ghariani a donné d'autres interviews à d'autres médias. Il ajouté que le procureur de la République l'a appelé au téléphone le matin du jour de la diffusion pour lui dire « qu'il serait préférable de ne pas diffuser l'émission ». M.Gombri a donc attendu un document officiel l'informant du souhait du procureur de la République ce qui n'est jamais arrivé, d'après lui. Par conséquent, l'interview a été diffusée normalement. Zouhaïr Gombri a également déclaré qu'il avait été convoqué par la brigade de répression du banditisme pour s'expliquer sur la diffusion de cette interview en lui rappelant que Mohamed Ghariani fait l'objet d'un jugement lui interdisant d'apparaitre en public. Concernant l'affaire, Zouhaïr Gombri a déclaré qu'il avait fait opposition au jugement prononcé par contumace et qu'il devrait comparaitre devant le juge demain, 3 avril. Le directeur de Hannibal TV s'est étonné de la campagne qui vise les journalistes par ses plaintes qui visent à les mettre en prison. Il a rappelé que la liberté d'expression et de la presse est un acquis révolutionnaire sur lequel il ne faut pas reculer.