Selon Hager Ben Cheikh Ahmed, journaliste, juriste et membre d'Afek Tounes, l'affaire du jeune garçon de 10 ans, violé par son professeur de sport dans une école de Bouselsla (La Marsa - Tunis), vient d'être prise en charge par un collectif d'avocats. Cette information a été partagée sur la page Facebook de la journaliste, juriste et membre d'Afek Tounes, Hager Ben Cheikh Ahmed, qui explique que l'enfant, issu d'une famille modeste, a subi à plusieurs reprises des violences physiques dont il garde des traces. Il a aussi été menacé de mort afin de ne pas dénoncer son professeur. L'agression a été confirmée par un médecin légiste qui a ausculté l'enfant. Selon la même source, les accusations contre le suspect, « un islamiste » qui jouirait « d'une bonne réputation », ont rapidement été démenties par le principal intéressé ainsi que le directeur de l'école qui a engagé 5 avocats pour le défendre après avoir alerté le syndicat. La famille aurait, par ailleurs, subi des pressions afin d'abandonner les charges et d'éviter ainsi « la honte d'avoir un enfant violé dans la famille ». Alerté, le délégué à l'enfance a pris en charge l'affaire ainsi que la brigade des mineurs. Un collectif d'avocats se charge également de défendre l'enfant alors que l'accusé se trouve, actuellement, en état de fuite, révèle la même source qui a suivi cette affaire de près.