Quelques heures seulement après l'attentat terroriste de Sousse du vendredi 26 juin 2015, des dizaines de touristes ont plié bagage. On les voit ici marcher à pied se diriger vers la route principale pour prendre les bus les emmenant vers l'aéroport. Des images qu'on voyait dans les pays en guerre et qu'on voit maintenant dans la plus grande ville touristique tunisienne. L'image de la Tunisie accueillante et chaleureuse part en l'air, tous les efforts entrepris ces derniers mois pour trouver un semblant de quiétude sont tombés à l'eau, les touristes partiront chercher le soleil ailleurs. Et ce ne sont pas les pays concurrents qui manquent, à commencer par la Turquie et le Maroc. Si le tourisme chute, c'est l'économie du pays qui s'ébranle et, inévitablement, l'emploi et la croissance. « Si vis pacem, para bellum ». Locution latine tirée du livre de stratégie militaire du romain Végèce (Publius Flavius Vegetius Renatus, fin du IVe et du début du Ve siècle) qui signifie : « Qui veut la paix prépare la guerre ».