L'animateur télé, Samir El Wafi, a déclaré aujourd'hui, 22 juillet 2015, qu'il avait tiré de grandes leçons de sa période d'incarcération. Cela lui a permis, dit-il, de connaitre ses vrais amis et ceux qui ne le sont pas. C'était aussi une occasion de comprendre que les relations entre les politiques et les journalistes reposent sur les intérêts et que les défenseurs des droits de l'Homme n'offrent de soutien que de manière conditionnelle, a-t-il indiqué. « Ce n'est pas le moment aujourd'hui d'en parler. Il viendra le jour où je viderai mon sac et déballerai tout à ce sujet », a-t-il déclaré à Wassim Ben Larbi sur Express Fm. Samir El Wafi a aussi déclaré qu'il pardonnera à tout le monde, les personnes qui se sont réjouies de son emprisonnement, celles qui se sont tues et ne l'ont pas soutenu et même à Moez Ben Gharbia qui, selon ses dires, était d'une quelconque manière derrière ce procès. Il soutient également Hamza Belloumi et Sofiène Ben Hamida, même s'il avait dit, lors de l'émission le 8e jour, « que je devais être jugé, car s'agissant d'une affaire d'éthique ». L'animateur se dit également étonné du déroulé de son affaire et de sa mise en prison alors qu'il n'y a ni plaignant ni lésé, selon ses dires. De plus, ajoute-il, l'enregistrement présenté contre lui est douteux. Ainsi, estime-il, qu'il ne méritait pas d'être placé en prison le temps du procès. « L'accusé est innocent jusqu'à preuve du contraire. C'est ce que dit la règle et non coupable jusqu'à ce qu'il prouve son innocence», a-t-il poursuivi. Samir El Wafi n'a pas manqué de remercier tous ceux qui l'ont soutenu, ne serait-ce que par un statut Facebook. Il remercie également ses avocats pour les efforts considérables qu'ils avaient fournis.